Les bureaux de l'inconnu
Datte: 04/12/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
pénétratio,
... sors une langue coquine qui s’en va à l’aventure sur cette surface masculine et enivrante. J’effleure et en éprouve toute la finesse, la fermeté puis le frémissement qui les saisit soudain, lorsque je plonge ma langue au cœur pour buter contre ses dents. Je pose définitivement ma bouche entière, chaudement gourmande. Il répond en enlaçant mon corps, me pressant instamment contre son torse, contre son ventre, ses cuisses, son sexe qui exprime autant que sa bouche maintenant. Sa langue me fouille avec délice, je tressaille et m’abandonne, les yeux clos sur un désir intense qui continue de grimper, je passe une main dans son dos, me retiens à sa nuque, il m’enlace sans façon mais avec une douceur étrange, comme prévenant dans son geste fermement masculin. Je dérive dans le plaisir de ce baiser profondément sensuel, il glisse sa langue sur l’émail de mes dents, cherche la mienne, l’embarque pour une folle danse, je lui échappe pour mieux le laisser me fouiller encore, je sens un feu courir dans mes veines, en me disant que c’est comme faire l’amour en plus petit, de façon très hermaphrodite, mais jouissive et intense. Je perds le fil, me cambrant contre lui, renversée en arrière doucement mais fermement, pleinement femme… Je lâche ses épaules pour glisser entre nos deux corps, rejoignant sa ceinture, ses mains partent en déroute pour défaire cet unique bouton de veste, elle glisse bientôt de mes épaules à terre, mon chemisier lui offre quelques résistances, je m’écarte un peu ...
... et défais les nacres avec fébrilité, puis je ralentis, il quitte ma bouche et rejoint mes doigts des siens pour aider la manœuvre, se délectant visiblement de ce que le tissu dévoile au fil du déboutonnage. Il écarte les pans de soie, trouvant le soutien-gorge délicat, il suit de l’index une veine qui longe la bordure brodée, délicieusement florale. Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration. Je laisse le chemisier glisser sur mes épaules, comme la veste tout à l’heure, il vole jusqu’au sol, je passe mes mains derrière mon dos, défais les crochets en fermant les yeux sur mon envie d’aller plus vite et plus loin. Dire que je ne connais pas cet homme depuis dix minutes… je me surprends moi-même. Je laisse les bretelles voyager, dériver, décrire cette descente vertigineuse qui les mènera rejoindre le reste sur la moquette. Mes mains retiennent un peu l’ampleur de mes seins, couvrant presque timidement les aréoles sombres, contrastées. La lumière tamisée m’habille le buste d’une couleur un peu orangée, laissant mes courbes se dessiner en plein dans la ligne de mire de son regard. Il plisse les yeux un peu, tend la main, écarte mes doigts. Alors, mes seins souplement s’étalent, lourds, chauds et doux à voir et toucher. Il enlace le droit, le soulève, l’encercle de sa paume, allant agacer la pointe de son pouce curieux, puis sourit et fait le même chemin avec son autre main. Je défais les boutons de sa chemise, la cravate, tire dessus pour attirer son visage vers le mien, ...