1. Robe noire, chaussures rouges


    Datte: 08/12/2019, Catégories: fh, inconnu, caférestau, Oral pénétratio, coupfoudr, occasion,

    ... sens « homme-protecteur ». Les rythmes de nos respirations sont identiques. Nos doigts parcourent nos peaux. Sensualité, encore. Elle brise le silence, chuchotements. — Comment se fait-il que j’aie été aussi vite dans ton lit ?— Je ne sais pas… Après réflexion, je lui demande : — Connais-tu Isabelle ?— Quelle Isabelle ?— Non, rien… Je pensais que tu la connaissais.— Non, je ne vois pas… Quelle heure est-il ? me demande-t-elle brusquement. Manifestement, elle n’a pas envie de bouger. Je dois me contorsionner quelque peu pour attraper mon réveil, tout en gardant Marie dans mes bras. Les chiffres clignotent toujours. Je n’ai pas eu le temps, ce matin, de le remettre à l’heure. — Laisse tomber, me dit-elle. Je dois de toute façon y aller. Est-ce que je peux prendre une douche ?— Bien sûr. Elle se décolle, mais ça me fait mal. Je la retiens, elle rit. Je n’ai pas envie qu’elle parte. — Je dois y aller… Mon moral tombe d’un coup. — … même si j’ai très envie de rester près de toi ! J’entends l’eau couler dans la pièce à côté. Douche rapide. Je me lève et ramasse ses affaires restées par terre. Je les lui apporte dans la salle de bain alors qu’elle est en train de se sécher. J’attrape mon peignoir et l’enfile. — Tu veux boire quelque chose avant de partir ?— Un grand ...
    ... verre d’eau fraîche, s’il te plaît. Je vais à la cuisine et prépare deux verres. Elle me rejoint. Grand sourire. Elle vide son verre d’un trait. Et m’interroge : — Quand peut-on se revoir ? La bonne humeur revient. — Quand tu veux, lui dis-je. Mais vite. Elle rit encore. Son sourire est maintenant éclatant. Elle s’approche de moi et m’embrasse à pleine bouche. Sa langue s’insinue. Me lèche. Elle me mord aussi un peu les lèvres. — À très vite alors. Elle se recule, attrape son sac à main, me jette un dernier sourire et quitte mon appartement. Je n’ai jamais vu autant de sourires différents chez la même personne. Et chaque sourire correspond à un état d’esprit. Marie… Je suis curieux de savoir comment va tourner cette relation. Elle est mariée, deux enfants et, si j’ai bien compris, aime toujours follement son mari. Même si, sexuellement, elle n’est pas satisfaite. Je n’ai pas envie de devenir un objet. Son objet. J’ai besoin de plus. D’une relation stable. Je crois… Je ne sais pas. Seul, l’avenir nous le dira… * Note de l’auteur : pour ceux que cela intéresse, le poème « Les Passantes » d’Antoine Pol est ici : <http ://garp.feelingsurfer.net/poesie/Brassens.LesPassantes.html> Brassens et Le Forestier la chantent en duo : <http ://www.youtube.com/watch ?v=TSD8RPDViMM> 
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