1. Abou ou l'Origine du Monde selon Youssef (3 / 3)


    Datte: 15/09/2017, Catégories: fh, fhh, fplusag, jeunes, couleurs, profélève, grossexe, école, fsoumise, hdomine, vengeance, chantage, BDSM / Fétichisme Oral

    Résumé du chapitre précédent : À la suite d’une rupture, j’ai cédé à l’un de mes élèves, Abou, jeune Béninois de 19 ans. Au retour, avec son oncle, Youssef, ils ont profité de mon sommeil pour me prendre en photo dénudée en imitant le tableau de Courbet, l’Origine du Monde. Abou, pour lequel j’ai à nouveau craqué, en profite pour me demander de venir à mes cours dans des tenues peu adaptées à mon statut d’enseignante. Il me faut à tout prix récupérer la photo compromettante… Difficile de quitter sa couette en ce dimanche matin pluvieux. Mais je dois aller au marché voir Irma. Elle n’a rien dedoux, c’est une vieille femme rabougrie, toujours vêtue de gris, à la voix nasillarde et haut perchée. Elle opère dans une arrière-boutique sombre, où elle exerce à la fois ses facultés de voyance et vend d’étranges mixtures crémeuses et de multiples poudres de toutes les couleurs. La plupart d’entre elles servent à guérir tous types de maladies, même celles de l’âme ; certaines ont des propriétés aphrodisiaques, et elle affirme avoir découvert la magique poudre bleue qui revigore ces messieurs fatigués bien avant qu’elle soit en pharmacie. J’attends qu’elle finisse de tirer les cartes à une ado probablement à la recherche du prince charmant, et lui expose ma requête. Elle lève un sourcil étonné, marmonne et, à l’aide d’une pelle, prend au fond d’un tiroir à même le sol, une poudre marron qu’elle verse dans un petit sachet. — Dix minutes, rappelle-toi, dix minutes tout juste, me ...
    ... glisse-t-elle à l’oreille. Je règle. J’ignore le prix au kilo du caviar, mais ça doit se valoir. Trempée par une grosse averse, je rentre chez moi et m’astreins à ranger le capharnaüm laissé par la tornade Abou dans mon petit appartement en un jour et une nuit. Ce n’est pasMonsieur Propre ! Cela va de tous mes dessous sens dessus dessous (hum !) jusqu’aux serviettes de bain par terre, des draps remplis de souvenirs d’amours, aux taches suspectes et récalcitrantes sur la table de la cuisine. Loin d’être une fée du logis, cela me prend presque tout l’après-midi. J’en sors fourbue. Ma mission de ménagère (de moins de cinquante ans heureusement !) s’achève tout juste lorsqu’Abou m’appelle. Il est de méchante humeur, car il a fait plus de deux heures de bus pour perdre, d’un seul panier, un match qualificatif. (Je ne peux m’empêcher de penser que j’en suis peut-être un peu responsable, vu l’énergie qu’il a dépensée dans mon proprepanier la veille!). Il exige que j’aille faire mon cours du lendemain sans soutien-gorge ! Son ton est péremptoire, rien à voir avec l’amant attentionné de la veille, et il raccroche lorsque j’émets les plus vives réserves. Bien entendu, il ne décroche pas lorsque je le rappelle plusieurs fois de suite. Devant un petit verre de blanc (mon remède contre la contrariété), je fais le point. J’ai absolument besoin d’Abou dans l’opération de récupération del’Origine du Monde, version Youssef. Je n’ai heureusement pas classe avec lui le lundi. Cela me laisse un peu de ...
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