La tentation de Jean selon Sainte Lydia
Datte: 15/09/2017,
Catégories:
fh,
couleurs,
extracon,
boitenuit,
danser,
douche,
amour,
noculotte,
Oral
pénétratio,
Résumé : Jean et Lydia viennent de se retrouver à Kinshasa. Jean a été accueilli à bras ouverts par le père de Lydia. Mais visiblement Jean traîne derrière lui un passé un peu trouble. Jean vient de m’annoncer sa venue à Kinshasa. À la première euphorie succède une période d’abattement, d’inquiétude, voire d’angoisse. Allons-nous retrouver cette étincelle, ce « magnétisme » de Luanda ? Certes nos contacts sur internet n’ont jamais été aussi chaleureux, mais entre virtuel et réel, il y a souvent un monde où l’imagination a tant dérivé que la réalité rime avec désenchantement. Mais je ne suis pas femme à baisser les bras. Ma cousine s’occupera des mes deux petits bouts. Officiellement, je pars voir mon père. Je réserve le premier vol disponible pour Kin. Première déception, je n’y arriverai que deux jours après Jean, deux jours perdus pour le charmer… *** Jean m’a donné rendez-vous au 3615 à 20 heures. Mon vol arrive à 14h30, j’ai largement le temps de voir mon père, de lui faire part de mes projets et, s’il est d’accord, de tout organiser. Il me reçoit comme toujours dans son cher bureau, son quartier-général, comme il dit. Après les étreintes rituelles, je lui explique mes plans pour recevoir Jean et le séduire. Je lui avais déjà parlé au téléphone de Jean et de son équipe, de la foire à Luanda, de notre idylle naissante. Il m’interpelle avec un air mi-figue, mi-raisin : — Dis-moi, ton Jean, c’est un numéro !— Comment ça ?— Jette un œil là-dedans. Attention, c’est ...
... confidentiel, Jean ne doit rien savoir. C’est le dossier de leur société à l’ANR, enfin une copie officieuse acquise à prix d’or. Mais je ne pouvais pas laisser ma fille chérie entre les mains d’un aventurier sans scrupules. Je ne veux pas te décevoir, mais c’est Marc qui intéresse le plus l’ANR. En fait, leur couverture est trop parfaite : parcourir toute la RDC pour installer du matériel dans des écoles ! Mais per-son-ne ne fait ça, trop cher, trop risqué. Et eux, ils le font quasi systématiquement jusque dans des lieux complètement enclavés, par tous les moyens, jeep, moto, pirogue, avion-cargo, ton Jean a même tenté d’affréter un hélicoptère Alouette de l’armée en soudoyant un officier.— Tu rigoles ?— Pas du tout !— Mais enfin, papa, Jean ne ferait pas de mal à une mouche. C’est un timide, plutôt poète, pas un baroudeur. Tu aurais dû le voir me tourner autour sur le stand à Luanda ou sa façon de se coller à moi dans la jeep, l’air de rien, du moins le croyait-il, il était attendrissant, c’est ça qui m’a séduite. Si je ne lui avais pas pris la main à la dernière minute, jamais il n’aurait fait le premier pas.— Je sais. Le professeur Masamba, qui les connaît bien, me les a chaleureusement recommandés. Jean est catalogué « discret, mais à surveiller de près » : il faut se méfier de l’eau qui dort. Il est passé par bien des pays troubles : Libye, Algérie, Soudan, RDC, Rwanda, Angola, Afghanistan, Ouzbékistan, Turkménistan, et j’en passe, mais rien de précis à lui reprocher. Pour les ...