Heures sup
Datte: 18/12/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
soubrette,
Oral
pénétratio,
portrait,
occasion,
Une fois de plus j’étais de corvée. Mes chers collègues ayant femme et enfants, il leur semblait normal que ce soit moi qui me tape la relecture de ce volumineux rapport sur lequel nous travaillions d’arrache-pied depuis deux semaines. Un dossier à remettre demain sur le bureau de celui qui nous nourrit et qui n’aime ni les fautes d’orthographe, ni les fautes de style, ni les approximations, ni les… De toute façon c’est simple : il n’aime rien… Et comme j’ai été désigné comme ultime relecteur, les critiques et les sarcasmes seront pour moi. En plus il fait une chaleur à crever dans ces bureaux déserts. La climatisation est tombée en rideau et voici deux jours qu’un technicien ruisselant de sueur et d’incompétence s’évertue à trouver la panne. En bras de chemise, laquelle est ornée de deux larges auréoles disgracieuses, j’ai retiré mes chaussures et ma cravate. J’en ai, au bas mot, pour deux heures. Autant être à l’aise… Deux heures ! Rien que d’y penser, j’ai la haine. Les collègues doivent être en famille, devant la télé. Moi, j’aurais pu rentrer chez moi, mettre de la musique et me confectionner desscallopine ai fonghi. J’avais tout acheté à l’avance. Même le marsala pour déglacer la poêle. Je suis célibataire et heureux de l’être, ce qui me permet de m’offrir de doux plaisirs. Pas toujours solitaires d’ailleurs. J’aurais pu toquer à la porte de cette ravissante rousse qui vient d’emménager sur mon palier. Elle aussi semble célibataire. Je lui faisais le coup du dîner ...
... presque parfait, une visite de mon appartement dont je suis assez fier, un peu de baratin et ça pouvait devenir une affaire qui marche. Au lieu de cela je bossais, seul, dans des bureaux déserts, dans une atmosphère étouffante. Même pas une bonne bière pour me motiver. J’entendis la porte de l’ascenseur chuinter. Tiens ! De la visite à cette heure ! Puis j’identifiai le bruit d’un chariot métallique qui cogne contre les plinthes du couloir. Le service d’entretien. Les travailleurs de la nuit entrent en action. Bienvenue camarades forçats, je ne suis plus le seul à trimer. Mais cela ne me met pas pour autant de meilleure humeur. En fait de « service », l’équipe d’entretien se réduit à une seule personne, une petite brune à la tignasse frisée qui vient de passer devant mon bureau, pilotant son chariot, sans me voir. Je la suis du regard. Facile, tout est vitré chez nous. Je me dis que si elle a pour mission de nettoyer toutes les vitres, elle en a pour des siècles. Mais non, elle nettoie les bureaux, dépoussière les bibliothèques, astique les écrans. Elle va et vire et ne m’a toujours pas vu. Je dois être caché par mon propre écran d’ordinateur assez impressionnant en taille, privilège de mon rang de cadre préposé aux corvées du soir. Voilà que je me remets à broyer du noir. Heureusement ma camarade de calvaire me distrait : elle vient de regagner son chariot et elle retire sa blouse. Elle aussi doit crever de chaud. Elle se penche et je devine qu’elle retire son pantalon. Je ne ...