1. Le prix à payer (4)


    Datte: 23/12/2019, Catégories: Hétéro

    ... petits rayons de soleil au milieu d’un hiver sombre et sinistre. Les clients devaient débarquer, pour une fois, de bonne heure. Tout le monde à l’usine avait reçu la consigne d’être là à huit heures, le doigt sur la couture du pantalon. Irène ne faisait pas exception. A 8H30 il n’y avait toujours personne, Irène avait déjà croisé son patron qui montrait des signes d’énervement. Le stress ambiant était palpable. Irène, elle, ne se sentait pas vraiment stressée. Elle redoutait simplement les remarques aigres et l’agressivité de Lefranc qui était d’une humeur de chien. A 8H40, il débarqua dans son bureau, encore plus énervé : " - Buzzato vient d’appeler ! Il demande à ce que vous alliez les chercher à leur hôtel parce que leur voiture de location ne démarre pas, non mais je rêve ! Et il vous a demandé expressément, il a dit : "Est-ce qu’Irène peut venir nous chercher ?" Je lui ai répondu que je venais, mais il a dit, presque agressif : "Pourquoi, Irène n’est pas là ?" Je lui ai répondu que bien-sûr vous étiez là, alors il a dit : "Oh je préférerais que ce soit ma petite Irène…" Il se foutait de ma gueule, je ne le supporte plus ! ...Eh bien, allez-y, Irène, dépêchez-vous, qu’est-ce que vous attendez ?!" Elle sauta sur son manteau, attrapa les clefs de voiture du boss au vol, sous son œil presque moqueur et méprisant. Et il lui lança tandis qu’elle se hâtait vers la porte : urauoogv " - Et faites en sorte qu’il soit dans de bonnes dispositions, comme vous faites toujours, vous ...
    ... me le détendez, le calmez, je ne veux pas qu’il se défoule sur nous après !" Irène aurait presque eu envie de l’insulter si elle n’avait pas été heureuse de s’échapper, et de voir le bel Italien. En plus son patron devenait malpoli. Même s’il était sous pression, elle trouvait qu’il se laissait beaucoup aller, tant dans son vocabulaire, que ses façons de la traiter. Elle en était presque choquée, elle trouvait ça indigne d’un directeur, d’un homme tel que lui, et ça ne présageait rien de bon pour l’avenir. Elle était inquiète et mais se sentait aussi anxieuse, parce qu’il y avait un deuxième homme, là-bas. Comment l’accueillerait-il ? Il ne se montrerait certainement pas gaga envers elle comme l’était Buzzato. Elle n’était pas un sex symbol, ni une pin up de vingt ans. Elle arrivait au Novotel, qui était vraiment tout près, elle n’allait pas tarder à être fixée. Elle se gara, sortit de voiture et d’un pas pressé passa la porte du hall de l’hôtel. Elle n’eut pas à chercher, deux hommes attendaient debout à côté d’un petit salon de réception. Buzzato, toujours super élégant, et un autre, un type plus jeune, début de quarantaine, moche, transparent. Buzzato l’accueillit avec un sourire radieux, ravi, comme toujours. Il lui présenta son collègue, le directeur technique. Ils n’avaient pas l’air trop pressé, ni impatients. " - Ecoutez, Irène, je suis désolé de vous avoir fait venir, de vous avoir dérangée. Finalement Nicola a réussi à faire démarrer la voiture. Ecoutez, voilà ce que ...