Le prix à payer (4)
Datte: 23/12/2019,
Catégories:
Hétéro
... je vous propose : Nicola va se rendre à l’entreprise, nous, nous les rejoindrons plus tard. Je ne suis pas pressé, personnellement je connais déjà l’usine, et je préfère laisser l’expert faire sa visite avec votre patron. — Mais, Mr Buzzato, mon patron va demander à ce que je rentre…! Tout de suite, je veux dire… — Ne vous en faites pas, Irène. Je vais l’appeler maintenant, lui expliquer… Lui dire que je veux rester quelques instants avec vous" l’interrompit-il en lui faisant un clin d’œil, "ça fait trop longtemps que je ne vous ai vue, Irène !" Et il prit son portable, composa le numéro, tout en disant à son collègue : "Puoi andare, ti aspettano lassù !" Elle vit le collègue se diriger vers la sortie. " - Mais il n’est jamais venu…! Il sait comment y aller ? — Ne vous en faites pas, Irène, il a un G.P.S., il sait se débrouiller…" Elle le trouvait quand même rudement culotté. Elle appréhendait. Ça, ça n’allait pas plaire à Lefranc ! Il devina ses pensées, et lui posa la main sur les lèvres, plissa les yeux d’un air complice. Lefranc venait de décrocher : " - Oui, Mr Lefranc ? Mon collègue arrive. Finalement la voiture a réussi à démarrer, mais j’ai demandé à Irène de rester avec moi pour m’aider parce qu’il faut que je contacte le loueur ; il ne faudrait pas qu’on se retrouve en panne à nouveau, au moment de ...
... repartir à l’aéroport. — … — Pas de problème, Mr Lefranc. De toute façon, je laisse mon directeur technique faire la visite avec vous, si je ne suis pas là ça n’est pas grave. Nous nous reverrons ensuite tous ensemble pour la conclusion et la question du contrat. A toute à l’heure. — …" — Qu’a-t-il dit ?" l’interrogea Irène, inquiète, presque angoissée. " - Détendez-vous Irène ! Il n’avait pas l’air tellement content au début, mais quand j’ai prononcé le mot "contrat" je vous promets qu’il a changé de voix. Tout de suite il a eu l’air beaucoup mieux. Il m’a dit : "vous pouvez garder Irène autant de temps que vous voudrez…" — Non, il n’a pas dit ça ?! — Non" rit-il. …"Mais il l’a pensé tellement fort !" Irène le regarda en souriant de sa facétie, l’air charmé. Il regarda autour de lui, affectant un air blasé et lui dit : " - Ecoutez, Irène. Ici ça manque de chaleur. Je vous propose de venir prendre un petit café dans ma chambre. Il y a tout ce qui faut. C’est un hôtel vraiment bien, vous savez. Irène piqua son fard. Heureusement le fond de teint masquait la marque de son émotion. Elle acquiesça d’une voix éteinte et le suivit, se demandant ce qu’elle faisait. Ou plutôt elle ne se demandait pas, elle essayait de garder la tête vide, ne cherchant surtout pas à savoir ce qui l’animait en le suivant sans même avoir protesté.