Marthe
Datte: 16/09/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
danser,
amour,
ffontaine,
Oral
préservati,
pénétratio,
fdanus,
init,
humour,
... et absolument pas crédible, mais là, vu ce que j’ai été capable de gicler, je me pose des questions… Je n’en reviens pas. Si une autre femme m’avait raconté ça, jamais je ne l’aurais crue. — Si on cassait une croûte ? Je me vautre sur lui en lui proposant un soulagement pour sa bite toujours bien raide, mais il me dit que ce n’est pas une maladie, que d’être excité est toujours agréable, que ça va guérir tout seul, qu’on a toute la nuit devant nous, que je suis géniale, que j’ai un con plaisant et, bref, qu’il a faim. Qu’est-ce que ça fait du bien, la gentillesse ! On se rhabille sommairement. Il va se laver les mains et nous préparons ensemble (je souligne, parce que ça aussi, je n’en ai pas l’habitude) des chèvres-chauds et une salade de foies de volaille, avec un petit Cabernet - Sauvignon en prime. On se raconte nos vies et je me surprends à dire des trucs que je n’ai jamais dits à personne. Il s’est établi entre nous une complicité et une confiance qui m’épatent. J’avais une copine qui disait que, pour vraiment connaître un mec, il fallait jouer avec, souffrir avec, et faire l’amour avec. Je ne la croyais pas, mais maintenant je comprends mieux ce qu’elle voulait dire. Il a en fait cinquante-sept ans ! Sa femme et lui se sont rencontrés en 68 et ils en ont gardé l’esprit libertaire sans jamais tomber dans les extrêmes. J’aime la façon dont il parle du monde et de leur couple. Il n’y a pas trace de possessivité, ni de jalousie. Il me dit que personne n’a de droits sur ...
... personne et qu’on se donne les devoirs qu’on veut envers les autres. Je bois ses paroles, mais c’est tellement loin de ce que j’ai vécu… Le téléphone sonne. C’est ma mère que j’ai un peu oubliée. Elle trouve que j’ai une drôle de voix et s’inquiète de ma santé. Si elle savait dans quel bonheur je suis noyée ! Mais comment lui expliquer que moi, divorcée, je m’envoie en l’air avec un homme marié rencontré hier, que je ris, que je pleure, que je gicle ? Elle ferait une crise cardiaque ou courrait voir le curé ! Elle en vient à ses petits bobos et à ceux des voisins, voisines, cousins, cousines, chats, chiens et j’en oublie. Pendant ce temps, Étienne a fait la vaisselle et préparé deux expressos. Puis il vient derrière moi, passe ses mains sous mon pull et commence à me caresser les seins, la tête contre ma tête. Il sent bon l’amour. J’ai du mal à suivre les récits de maman, tant je suis tentée de suivre le récit de ses doigts. Je parviens enfin à arrêter le monologue. Le café a tiédi. Étienne part en faire un autre. Les fantômes de ses mains sont restés sur ma poitrine. On déguste la petite tasse brûlante et un peu amère. J’ai encore envie de ses mains sur moi. Je n’ai qu’un pas à faire. Je mets mes bras autour de son cou et je lui pose un baiser chaste sur les lèvres. Je sens son désir contre mon ventre et je joue à me frotter contre lui. Je croyais avoir épuisé mon désir avant le repas, mais sentir et imaginer son sexe bandé le réveille délicieusement. Les vieux démons de la ...