Marthe
Datte: 16/09/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
danser,
amour,
ffontaine,
Oral
préservati,
pénétratio,
fdanus,
init,
humour,
Je m’appelle Marthe. Quarante-et-un ans. Éducation catholique plutôt stricte, bonne élève sans excès, je suis devenue prof de maths au collège d’un petit bourg près de la ville. Je ne suis pas très grande, un mètre soixante-deux, brune, des yeux marron de loin et vert sombre de près, pas un canon, mais bien faite de tous les côtés. Un nez aquilin, une peau mate et plutôt sombre qui me donnent un petit air du sud. Des seins pas bien gros, mais fermes, aux tétons foncés. Mon corps est mince, sans être maigre. Je n’aime pas me maquiller, et je ne me suis jamais épilée. J’ai peu de goût pour les beaux vêtements et les dessous chics. Pour être franche, je passe un peu inaperçue, et j’essaie de me convaincre que ça me plaît. Ma vie affective est carrément terne. L’éducation prodiguée par mes parents avait produit une « oie blanche » typique. D’une part j’étais très surveillée, d’autre part j’étais ma meilleure geôlière, vu que j’étais persuadée, quand j’étais ado, qu’on faisait les bébés en s’embrassant sur la bouche. Mon côté trop rigoureusement cartésien n’a jamais trébuché sur cette incongruité. Si j’ai eu des cours d’éducation sexuelle, soit ils n’ont jamais abordé explicitement cette question, soit je l’ai refoulée comme incroyable ou insupportable. C’est à dix-sept ans que j’ai compris que la fécondation pouvait se jouer à un autre niveau. J’étais une jeune fille très sage extérieurement, mais au-dedans j’étais un petit animal joueur, sauvage, curieux et indépendant. J’étais ...
... allée en Angleterre pour un échange linguistique (où il n’était, Dieu merci, pas question à priori d’échanges de langues), bien sermonnée par ma mère sur la moralité british, représentée par Barbe-Bleue. Le premier samedi, une boum était organisée par tous les correspondants. À ma grande stupeur, presque toutes les filles étaient « mini-jupetées », peinturlurées, décolletées, et des couples s’embrassaient et se caressaient dans tous les coins. Moi, j’avais l’impression d’être Bécassine avec ma jolie jupe longue bleue à volants et mon corsage à col fermé. Une chaleur d’enfer, et uniquement des boissons alcoolisées… Pour ne pas paraître trop nunuche, j’ai bu un peu de punch, croyant avec mauvaise foi que c’était surtout du jus d’orange. J’ai fait banquette un moment, me demandant sur quelle planète j’avais atterri. Ma correspondante Carolyn était accaparée par son boy-friend et, vu les pelles qu’ils se roulaient, elle allait être enceinte de triplés ! Son frère, Bert, beau gosse roux et boutonneux de dix-huit ans, m’a fait danser quelques rocks endiablés et diablement agréables. Il a bien fallu que je boive encore du punch. Je peux dire que je commençais à en avoir, du punch ! J’étais sur un petit nuage, très très loin de mes parents et de Monsieur le curé. Lorsque les slows sont arrivés, Bert m’a gentiment invitée. Il avait les mains résolument baladeuses, mais c’était une sensation nouvelle et infiniment agréable, malgré l’autre sensation, de péché mortel, qui m’envahissait. ...