Examen
Datte: 04/01/2020,
Catégories:
fhh,
Collègues / Travail
médical,
cérébral,
intermast,
Oral
pénétratio,
double,
délire,
humour,
... idées dans la tête. Le matériel déplacé, une courte hésitation interrompt les acteurs. Le docteur au sourire Charles Ingals prend l’initiative. — Bon, je vais m’installer à côté, dit-il en s’éclipsant et en refermant doucement derrière lui comme on fermerait une chambre d’enfants. J’échange un regard avec Madame la neurochirurgienne. Isabelle… C’est un drôle de regard, complexe. L’éclat humide est de retour dans les yeux gris. Elle tend la main vers la table matelassée. — Approchez et déshabillez-vous s’il vous plaît. Je me désincruste du milieu de la pièce et j’enlève quelques vêtements que je pose sur un tabouret ou sur le sol : chaussures, chaussettes, veston, chemise. Torse nu, je m’arrête. Mon docteur en noir et blanc sourit légèrement et m’ordonne : — Pantalon, Monsieur V…— Ça va servir à quoi ?— Enlevez votre pantalon. J’obéis. C’est gênant évidemment parce que l’érection est là, pas au mieux de sa forme mais elle est là. Elle était là dès 9 h 56 avec un pic vers 10 h 10, avait perdu de sa superbe à 10 h 17, en présence de Monsieur Gentil, avant de reprendre du poil de la bête depuis 10 h 25 environ. Il est 10 h 38 me dit ma montre. J’enlève mon pantalon. Dieu merci, mon slip retient encore la chose dans son élasticité. — Étendez-vous le plus confortablement possible, dit Isabelle. Je me couche sur la table. Elle glisse un oreiller sous ma tête et mes épaules. J’ai relevé une jambe en écran partiel devant mon caleçon. Elle n’y prête aucune attention. — Je vais fixer ...
... toute une série d’électrodes sur votre crâne, votre nuque et votre poitrine. Ce sont eux qui vont récolter les infos sensorielles, votre rythme cardiaque aussi. Le gel donne une légère sensation de froid… Elle se penche au-dessus de moi. Consciencieusement, elle pose le gel du bout des doigts, puis les récepteurs, sur mon front, mes tempes et dans mes cheveux courts. Sa blouse blanche me chatouille le menton. Je sens son parfum, agréable, et, me semble-t-il, je sens au-delà du parfum des effluves presque imperceptibles de son savon, de son shampooing, et d’elle sous les artifices. Devant mes yeux, sa poitrine menue se cache dans la noirceur opaque du chemisier. Aucune intrusion possible aujourd’hui. Tandis qu’elle continue de me connecter, je me fais la réflexion qu’elle a inversé les rôles de notre première entrevue. Sciemment ou pour la science ? Je l’ignore. J’ignore même si ça me dérange en fait. Ses gestes ne trahissent rien. Ses doigts sur ma poitrine sont presque trop professionnels. Ses yeux presque trop appliqués. Au goût de mon hypothalamus ! Je le sens venir, lui ! Il va la modifier, la modeler. Ça commence… Ça a commencé peut-être beaucoup plus tôt ; parfois, ça se passe à la limite de la conscience. Elle en a presque terminé. Encore une ventouse sur le cœur. — Pourquoi le pantalon ? je demande finalement. Ses pupilles font un aller-retour rapide entre mon bas-ventre et mon visage. — Je dois savoir quand vous bandez, répond-elle sans ambages.— Ah ! Vous allez aussi ...