Attente
Datte: 04/01/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... brutaux, qui n'obtenaient le plus souvent de moi que leur propre satisfaction. Des femmes, plus inventives, plus habiles au corps d'une fille, qui s'ingéniaient de froideur de calcul et de vice, en escalade progressive, à me procurer des orgasmes en bout de résistance. Si ma peau n'en porte plus de traces, ou presque plus, ce que je suis est profondément ancré en moi. Je dis donner, m'abandonner. C'est bien sûr plus compliqué qu'un renoncement. L'accomplissement est à la fois oubli de soi et partage. Je pensais « elle », celle qui m'accompagnerait sur un chemin librement consenti, sans douter un instant qu'elle me reconnaîtrait. Un soir d'été, en terrasse un soir de plage, j'ai rencontré Audrey. *** Elle s'est levée sans un mot, a contourné les tables et les fauteuils, s'est retournée vers moi en bordure de terrasse. Elle ne montrait aucune impatience, simplement elle m?attendait, a glissé son bras sous le mien quand je l'ai rejointe. J'ai accordé mon pas au sien sur les traverses de bois qui mènent à la plage. Elle se tenait à mon bras pour enlever ses ballerines, me soutenait d'une main sur ma taille quand je me suis déchaussée à mon tour pour la suivre sur le sable encore chaud de soleil du jour, plus dur et humide sous la plante des pieds en approchant la mer. Dos tourné à l'écume elle se tenait face à moi, ses yeux rivés aux miens, attentive, plus, concentrée comme pour lire en moi à la clarté de nuit étoilée, froissait mes lèvres du pouce, le dos de sa main dans mon ...
... cou, entre mes seins, sur mon ventre. Ses yeux lisaient en moi, nos visages proches à se toucher, mon souffle haché, retenu, elle écartait de son visage les mèches de mes cheveux libérées du peigne qu'elle avait ôté dans mon cou où elle a posé un baiser morsure. Je sentais sur mes seins l'appui souple de ses seins, et je m'abandonnais à la chaleur de son souffle dans mon cou, les yeux clos aux embruns levés par la brise, savourant la chaleur de sa main qui soulevait un sein de doigts fermes froissant le lin de ma robe, qu'elle a déboutonnée de gestes lents jusqu'à ma taille et ouverte de ses mains sur mes épaules, offrant mes seins au vent de mer, indifférente comme moi aux promeneurs de la nuit. Son bras sous le mien, nous avons longé la mer, elle riait en m'empêchant de m'échapper quand une vague venait lécher nos pieds. Elle m'a entraînée vers la dune et s'est assise sur le sable sec. « Enlève ta robe ». Les premiers mots qu'elle m'adressait, écho de ceux prononcés en terrasse « Je suis gourmande ». Sa voix calme, posée de certitude. Elle n'avait aucun doute. Depuis qu'elle avait découvert mes seins face à la mer ? Avant ; ses yeux aux miens. Le frisson. Ni le froid, ni la peur ni la honte. Je sais, je ne suis pas faite comme tout le monde. Si j'ai un bref instant fermé les yeux et si les joues me brûlaient c'était parce je me sentais à ma place à cet instant, avec elle. J'ai posé mes chaussures et dégrafé ma ceinture, soulevé ma robe au-dessus de ma tête. Elle était assise ...