1. Attente


    Datte: 04/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... me le donnait à goûter, en dressait mes tétons indifférente aux frissons et à mon ventre creusé d'attente. Elle disait son abandon au soleil tout le jour et le glacé des vagues qui claquaient son corps nu, ses errances nocturnes et ses plaisirs solitaires. Elle disait son été parenthèse aux tracas quotidiens, calmait la houle de mes hanches d'une main posée immobile sur mon ventre, pinçait un téton, étouffait la plainte de ses lèvres aux miennes. Elle a balayé sur mon corps le sable collé et m'a rhabillée. Elle tenait mon bras, me poussait d'une main au creux des reins pour me glisser entre les derniers promeneurs nocturnes croisés sur le chemin de planches en escaladant la dune. Arrêtée devant un immeuble elle a peigné mes cheveux de ses doigts et remis en place la barrette sur ma nuque, m'a quittée d'une caresse sur la joue, "Sois sage", en entrant dans l'immeuble, la porte refermée sur elle sans un regard en arrière. "Sois sage". Ni la nuit, ni les deux suivantes je n'ai cédé au désir de jouissance qui me faisait trembler dans mon lit où ma peau se souvenait de ses mains. Trois ans de totale abstinence et trois nuits à gémir et me tordre les cuisses mouillées de mon souvenir d'elle. "Sois sage". Après mon service du soir je prenais un cocktail en terrasse en jouant avec la brochette de fruits qu'elle n'est pas venue me voler, je regagnais ma chambre et froissais mes draps dans la nuit. Le troisième jour Audrey s'est installée à une table de la pizzeria où de mai à ...
    ... mi-octobre je travaillais depuis trois ans et j'ai pris sa commande. "Je t'emmène à la plage cet après-midi". Elle attendait la fin du service en terrasse occupée d'un livre de poche, un panier d'osier à ses pieds dont dépassait un drap de plage noir quand je l'ai rejointe. Je n'avais ni maillot ni drap de plage en quittant le travail, elle ne s'en est pas inquiétée en me prenant par le bras comme le premier soir pour m'entraîner vers la plage. Elle a étalé son drap noir à mi-chemin de la dune et de la mer, à distance de la foule pressée autour des fanions bleus de la zone de baignade surveillée, à distance aussi de l'espace de la plage du camp de naturisme. Avant d'elle-même se déshabiller elle m'a attirée sur le drap de plage, m'a mise nue de gestes lents debout dans le vent, m'a enduite de crème solaire de la tête aux pieds "Tu es si blanche", s'attardant d'indécence à loisir sur mes seins, entre mes fesses, sur mes cuisses et mon ventre, transformant les gestes en caresses sans équivoque qui me réveillaient au désir de mes nuits agitées, indifférente aux regards des vacanciers et promeneurs de bord de mer qui rosissaient mes joues plus que le soleil auquel je ne m'exposais jamais. Elle portait sous sa robe en indienne un maillot une pièce noir uni très échancré sur les hanches, soulevé sous le ventre creusé de la bosse du sexe et piqué sur le torse des tétons devinés. Elle m'avait dit s'exposer nue au soleil. Tout l'après-midi elle a gardé son maillot noir sur sa peau hâlée en ...
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