Ma colocataire (11)
Datte: 06/01/2020,
Catégories:
Lesbienne
La fin de l’année scolaire . Je n’avais pas eu le temps de relater à Magalie ce qui s’était passé la veille avec Jessica. On était vendredi, et l’invitation de Clarisse coïncidait avec notre dernier jour de classe. La journée se passa à assister aux derniers cours, puis à ranger nos affaires, à faire le ménage de la chambre. C’est seulement sur le chemin qui nous menait chez Pierre-André et Clarisse que je lui en ai parlé. Elle n’a fait aucun commentaire, mais m’a dit : — La prochaine fois, prévenez-moi pour que je participe. Côté vestimentaire, nous n’avions pas innové : même jupe, même T-shirt. Magalie avait apporté un soin particulier à ma préparation physique, en particulier à l’épilation de mon sexe. — Si ça ne lui plaît pas, c’est qu’il est fétichiste des poils. Elle parlait de Joseph, bien sûr. C’était la fin juin, il régnait une forte chaleur. Clarisse nous accueillit pieds nus, vêtue d’une gandoura blanche. Ses seins, libres de toute entrave, pointaient à travers l’étoffe. Notre hôtesse avait renoncé à son chignon ; elle avait réuni ses cheveux en une queue-de-cheval qui la faisait paraître plus jeune. Elle nous présenta Joseph. L’intéressé était assis sur un des deux canapés, en bermuda et polo. Il s’est levé à notre vue, nous a tendu la main, mal à l’aise. — Pierre-André est encore au travail, nous dit Clarisse. Il a repris aujourd’hui, après plusieurs mois passés à se morfondre sur son lit ou sur le canapé. Depuis quelques jours, ses progrès sont spectaculaires, ...
... et la douleur a presque disparu. Joseph correspondait à la description que nous avait faite Clarisse, Il avait, en effet, un petit air de John Lennon. Magalie et Clarisse animèrent la conversation, jusqu’à l’arrivée de Pierre-André. Le changement était visible : en costume d’été de couleur claire, qui allait bien avec ses cheveux argentés, il avait retrouvé toute sa superbe. Seul un léger boitement rappelait qu’il était encore convalescent. Il nous fit la bise, puis disparut dans sa chambre « pour se mettre à l’aise ». Il revint en robe de chambre. À l’instar de notre précédente visite, Clarisse se montra une hôtesse parfaite, attentive à la table et au confort de ses invités. Au cours du repas, la conversation, qui fut animée, porta sur des sujets variés. S’il n’avait eu à son actif que son aspect physique et les manières dues à sa bonne éducation, Joseph aurait pu paraître fade, mais il était intelligent, cultivé, non dépourvu d’humour. Au dessert, Clarisse jugea le moment venu de changer de registre. Se tournant vers Magalie : — J’ai raconté vos aventures à Joseph, mais je crois qu’il vous en est arrivé d’autres depuis notre dernière rencontre. Veux-tu nous les narrer, Magalie ? Quelle image Joseph devait avoir de nous ! Jusque-là, il nous regardait poliment quand l’une de nous lui parlait, mais il se mit à nous considérer avec de plus en plus d’attention – pour ne pas dire de concupiscence. Ma copine fit alors le récit attendu de tout ce qui s’était passé avec Jessica. ...