1. Appelez-moi Zorro


    Datte: 07/01/2020, Catégories: fh, inconnu, poilu(e)s, train, amour, cérébral, Oral pénétratio, historique, pastiche, policier, aventure, sf, fantastiqu, sorcelleri,

    ... qu’est-ce donc ? Le Chevalier de Pardevant cheminait sur la route qui menait à la capitale, aux côtés de son cheval fourbu. Il expliquait à un Bucéphale intéressé, les festins qu’ils feraient tous deux sitôt fortune faite à Paris quand il entendit un coup de feu et des cris. Il enfourchait sa monture dépitée lorsqu’il croisa des hommes en livrée qui fuyaient. — Not’ petite damoiselle, des bandits, là-bas, dit l’un d’eux, essoufflé, en indiquant d’un doigt tremblant le chemin. N’écoutant que son courage, Paul, Chevalier de Pardevant, unique héritier du titre et d’un château en ruines, talonna son pur-sang noir ébène. Jamais un Pardevant ne laissa une femme se faire malmener sans réagir : ses ancêtres le hanteraient à jamais s’il ne mettait pas un terme à cette forfaiture. Une dame de haute naissance, semblait-il. Il entendait des hurlements de femme et des rires gras. Il découvrit tout d’abord un carrosse portières ouvertes, des effets éparpillés tout autour : quatre chevaux alezans regardaient indifférents la scène de cauchemar qui se déroulait devant eux. Une jeune femme, nue, bras et jambes écartés, plaquée à terre par quatre soudards alors qu’un autre se tenait agenouillé entre les jambes ouvertes de la donzelle. Les chausses baissées, il secouait sa pine en ricanant. — Regarde ma jolie, la belle massue à pucelle ! Elle fermait les yeux, ne voulant voir cette horreur. — Holà, marauds, qu’est-ce donc ? tonna le chevalier en sautant de cheval.— Sais-tu, jeune idiot, qu’il ...
    ... ne faut jamais déranger un gaillard qui va baiser. Tu devras attendre ton tour, avant de goûter à cette jouvencelle, s’il te reste quelque chose à goûter.— C’est ce que nous allons voir, flandrins.— Occupez-vous de lui, gueula le chef, qui essayait de se remettre debout et remonter ses braies en même temps.— Venez mes bâtards, que je vous taquine la rate, les provoqua le Chevalier. Le jeune homme vit arriver sur lui neuf malandrins hurlants, des armes de toutes sortes à la main, de vieilles anelaces, des coutelas, fauchons, flamberges. Il dégainaRancune la rapière de sa famille tout en ôtant son baudrier. Il para avec aisance les premiers assauts désordonnés de ses adversaires qui se gênaient entre eux, se bousculaient. Au milieu de la mêlée, il frappait de taille et d’estoc, perçant poitrines et ventres, de sa cuissarde, il dégaina une alumelle qu’il planta dans un bas-ventre qui passait par là. Il négligeait les quelques éraflures que pouvaient lui occasionner ses rivaux. Il se déplaçait tel un grand félin parmi un troupeau de pourceaux. Il laissait derrière lui un sillage de mort et de sang. Les hurlements de rage et les râles d’agonie ponctuaient sa progression vers la jeune femme. Bientôt il ne restait plus que le chef des truands comme ennemi encore debout. — J’allions te saigner comme un goret, j’allions faire couler ton sang bleu.— Vous parlez trop, mon cher. Le combat fut bref et fatal. Le scélérat tenta une attaque violente et brutale, que le chevalier para avec ...
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