1. À l'amiable (2)


    Datte: 10/01/2020, Catégories: Partouze / Groupe

    Comme cela avait été convenu, Aurélie se rendit au garage indiqué par l’automobiliste avec qui elle avait eu un accrochage. Elle reconnut immédiatement la Porsche qui était garée ainsi que son conducteur à qui elle sourit en arrivant. Avant de sortir de la voiture, elle tenta de se calmer car elle sentait son cœur battre la chamade. Elle venait afin de faire redresser son crochet de remorque dans le but de laisser cet accident derrière elle et que son mari ne le découvre jamais. L’homme lui sourit et lui tendit la main en lâchant un timide “Bonjour, vous allez bien ?”. Le vouvoiement et la poignée de main firent sourire Aurélie, ce côté respectueux et légèrement timide dénotaient avec ce qui s’était passé lors de leur dernière rencontre où elle l’avait sucé et s’était fait prendre en levrette pour éviter d’avoir à remplir un constat à l’amiable. Elle avait eu deux jours pour repenser à tout cela, à cette impression de liberté qu’elle avait ressentie en s’offrant toute nue à cet inconnu mais également à ce sentiment de vengeance vis-à-vis de son mari en laissant un autre homme la pénétrer. La porte du garage s’ouvrit, un homme en sortit, il avait la cinquantaine, bleu de travail cousu d’écussons de marques de voiture, cheveux poivre et sel et une grande moustache grise. — Salut Edouard, lança-t-il au propriétaire de la Porsche. — Salut Jean-Claude, lui répondit celui-ci, un large sourire aux lèvres. Il s’appelle donc Edouard, pensa Aurélie, s’apercevant qu’elle ne ...
    ... connaissait pas jusqu’à présent le nom de cet homme à qui elle avait donné son corps. — Madame, dit le garagiste en faisant en léger hochement de tête respectueux à l’encontre d’Aurélie tout en lui tendant la main. — Aurélie, répondit-elle pour se présenter, lui serrant la main avec un sourire tout en regardant le regard d’un bleu délavé du garagiste. Celui-ci s’avança vers l’arrière de la voiture, se mit à genoux devant le crochet, l’observa quelques instants et dit : — Ça va être rapide, aucun problème. Je peux la rentrer dans l’atelier ? demanda-t-il à Aurélie. Celle-ci acquiesça d’un mouvement de tête et regarda le garagiste rentrer sa voiture. Il semblait que lesdeux hommes se connaissaient depuis longtemps, ils avaient l’air d’être amis. Elle se demanda, inquiète, si Edouard avait raconté au garagiste ce qui s’était passé dans le champ de tournesol. Elle suivit sa voiture et demanda au garagiste lorsqu’il en sortit : — Mais dites-moi, combien cela va-t-il coûter ? — Mais rien du tout, Madame, lui répondit le garagiste en lançant un regard à Edouard accompagné d’un léger sourire que celui-ci lui rendit comme s’ils étaient de mèche. La réparation du capot d’Edouard va m’occuper, vous savez, alors pour les quelques minutes que cela va me prendre de détordre le crochet, je ne le compte pas. On se connaît bien avec Edouard, aucun problème. Aurélie remercia le garagiste. Elle comprit immédiatement dans leur échange de regard qu’Edouard lui avait tout raconté. L’accident, la peur ...
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