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Le journal d'Aureline 3
Datte: 17/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Lesbienne
... été cruellement déçue. La pièce est minuscule et dénuée de fenêtres. Un lit en fer étroit occupe la moitié de l’espace. Je remarque également un verrou à l’extérieur de la porte et un pot de chambre dans un coin. Une vraie cellule. Ne manquent que des bracelets pour m’attacher à la paillasse. Maintenant que j’y pense, je les porte déjà aux poignets et aux chevilles…- Avec la cuisine, les trois pièces que nous venons de voir sont les seules où tu es autorisée à te trouver seule. J’espère pour toi que tu as bien mémorisé leurs emplacements. Si nous te croisons ailleurs dans l’appartement, tu ne couperas pas à une sévère punition cette fois.Et tu aimerais bien t’en charger, non ? Je commence à penser que Maîtresse F. n’est peut-être pas le pire tortionnaire la maison.Il me donne des gants en latex et un tablier. « Tu vas passer la prochaine heure à nettoyer, dit-il en désignant une éponge et du détergent. Après tu éplucheras les légumes et tu prépareras le dîner selon la recette qui est sur ce papier. Tu as intérêt à ce que le plat convienne à ta Maîtresse. Une fois le repas de Madame terminé, tu reviendras dans la cuisine et je te donnerai à manger. Tu nettoieras de nouveau la pièce. Pour finir Maîtresse F. désirera sans doute vérifier la propreté des lieux. »Quel savoureux programme ! Je n’aurais jamais pensé faire l’armée. Garde à vous, soldat Auréline !La cuisine, bien entretenue, ne demande pas énormément de travail mais quelque chose me dit que je dois consacrer du ...
... temps et de l’énergie aux différentes tâches qui me sont attribuées. Je fais bien attention à éliminer toutes traces de calcaire dans l’évier.Je m’attelle à la préparation du repas en suivant scrupuleusement les indications. Je dois couper en morceaux une pièce de bœuf et préparer des carottes et des pommes de terre. Tout en travaillant, je me demande s’ils vont contrôler l’épaisseur des épluchures de légume.Le bâillon me gêne un peu aux commissures des lèvres. J’ai mal à la mâchoire à force de garder la bouche ouverte et la boule m’empêche de déglutir, ce qui m’oblige à essuyer régulièrement la salive qui coule sur mon menton. Je dois maudire Javier une bonne centaine de fois.Pendant que le plat principal mijote doucement, je prépare une salade de tomate. Selon les quantités indiquées dans la recette, je déduis que Maîtresse F. dîne seule ce soir.A sept heures moins dix, Javier entre dans la cuisine. « Retire ton tablier. Tu vas apporter un pichet d’eau fraiche et l’entrée à Madame ». Je prends un plateau et rajoute un petit panier avec des tranches de pain. Estimant sans doute qu’il est risqué d’ajouter un poids supplémentaire à ma tâche, Javier se charge de la bouteille de vin.La salle à manger est vide. Encore une fois, je suis étonnée par la taille de la pièce. Les murs sont gris, le mobilier est sobre, avec ce soupçon d’exotisme que confère le teck noir. Je pose le plat et le broc d’eau sur la grande table. Javier me désigne le vaisselier. Je dispose couverts et assiettes ...