Les Plaisirs du Bourg
Datte: 19/01/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fff,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Lesbienne
... aux foudres d’un bourgeois, furieux de se retrouver… toutes bourses plates ! Ces chaparderies amélioraient leur ordinaire et ils en riaient volontiers. Le brave homme avait tout de même tenté de prévenir la drôlesse : — Tu devrais tout de même faire attention ! Tu risques de finir, au mieux, avec un polichinelle dans le tiroir, et au pire, avec une honteuse et douloureuse maladie. Je serais bien désolé d’avoir à t’abandonner un jour aux mains de bonnes sœurs sévères dans un mouroir pour phtisiques.— N’ait crainte mon ami, j’ai là mon talisman et sa recette miracle contre l’une et l’autre de ces calamités, lui déclara l’effrontée en désignant une gourde de berger basque. Bien qu’elle lui ait expliqué cette médecine, à ses dires, imparable, le marchand n’en fut pas jamais vraiment rassuré. Ensemble, de foires en marchés, de gros bourgs en citadelles, Justus et Sylvette avaient en un an et demi traversé le Languedoc, arpenté les Cévennes, la Provence en tous sens, remonté toute la vallée du Rhône jusqu’à Lyon où ils avaient rechargé leur chariot aux entrepôts du port. Au rythme lent des bœufs qui tiraient leur équipage, ils avaient ensuite parcouru la Bresse, le Comté du Jura et la Franche-Comté avant finalement d’atteindre le centre de l’Alsace. Finalement, non parce qu’il aurait s’agit là du but projeté de leur voyage, mais simplement parce que le brave marchand y avait, bêtement, rendu l’âme. À cause d’une guêpe ! L’homme parlementait avec des soldats de guet pour pouvoir ...
... entrer dans un château lorsqu’il avait avalé l’insecte qui l’avait piqué au fond de la gorge. Le temps de franchir le pont-levis, le malheureux décédait, étouffé par le gonflement de son gosier. Sylvette n’avait pas à cet instant perdu son bon sens : se présentant comme la fille du malheureux, ce que personne n’était évidemment en mesure de contester, elle pleura bruyamment et à chaudes larmes la disparition de son « père tant aimé ». Un rôle au demeurant facile à jouer, la sincère amitié qui la liait à Ondervort lui valant une peine sincère et profonde. Cet homme avait à ses yeux mille et mille fois plus de valeur que son indigne géniteur. Toujours est-il que la pauvrette se retrouva donc, très naturellement et aux yeux de tous, héritière des bœufs, du chariot, des marchandises qu’il contenait, sans parler du magot amassé depuis le début du voyage. Reconnaissante et bonne fille, elle sacrifia quelques deniers pour éviter la fosse commune à son bienfaiteur et lui offrit une sépulture décente et chrétienne. Au lendemain de ce funeste jour, et bien qu’elle fût sincèrement peinée par la disparition brutale de son aimable compagnon de route, Sylvette avait dressé son étal dans la cour du château. Bénéficiant de la sympathie des clients au courant de sa mésaventure, elle avait réalisé quelques jolies ventes. Sa chance fut surtout de compter dans ses clientes du jour la Comtesse des lieux. Laquelle, charmée aussi bien par les étoffes de qualité que par le galimatias maladroit de cette ...