Les Plaisirs du Bourg
Datte: 19/01/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fff,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Lesbienne
... a tout son temps aujourd’hui, Arbogast est reparti au couvent. D’ailleurs, elle couchera en ville ce soir, à l’asile de la Porte Neuve. À quelques pas d’elle, un camelot furète et serpente entre les badauds. L’homme n’est ni habile ni discret. Quiconque l’observerait quelques instants comprendrait que ce soi-disant colporteur ne cherche aucunement à attirer le chaland, mais s’astreint en fait à filer une personne précise. Heureusement pour lui, la ruelle est encore bien encombrée cet après-midi : les marchands itinérants en sont encore à replier leurs éventaires, les badauds flânent paresseusement d’une échoppe à l’autre et nombre de gueux sont arrivés pour glaner les pauvres restes abandonnés par les maraîchers. Quelques altercations éclatent d’ailleurs sporadiquement entre ces pauvres hères que les soldats du guet séparent sans ménagement. Le colporteur hésite : il attend le moment favorable, avance, s’arrête, revient sur ses pas. Quand tout à coup, il s’approche rapidement d’une jeune femme qui vient de quitter le troupeau des badauds pour s’asseoir sur une borne et masser ses chevilles. L’homme fait mine de présenter ses marchandises : — Colchiques, souffle-t-il rapidement— Jonquilles, répond la jeune femme penchée sans relever les yeux.— La chapelle. Après complies.(Note : après le coucher du soleil) Sans attendre de réponse, le colporteur s’éclipse. Le hasard alors joue en sa faveur : à deux pas de là, une femme crie « au voleur » et une forte troupe fend la foule, les ...
... badauds s’éparpillent en tous sens. Une belle confusion règne, la bousculade est sérieuse. Une femme, trop preste à s’écarter, bute sèchement contre une autre et la projette contre un étal où elle se blesse. Confuse, la première aide la seconde à se relever : — Je suis désolée… Reconnaissant la blessée qui peine à se relever, la belle dame s’exclame : — Sylvette, mon Dieu, je suis désolée, t’ai-je fait mal ?— Oh, ce n’est rien, bougonne la couturière qui se tient le flanc et peine à se relever. C’est pas votre faute, Dame Kirsten. Dans sa chute, avant de s’étaler de tout son long sur le pavé, Sylvette a buté contre l’angle d’un éventaire, son sayon y est resté accroché et s’est déchiré. Et lorsqu’elle enlève sa main de son flanc endolori, ses doigts sont poisseux de sang. — Par la Vierge, laisse-moi voir Sylvette !— Mes ciseaux, où sont mes ciseaux, j’ai perdu mes ciseaux ! Oubliant sa blessure, la ravaudeuse s’affole, scrute les environs : son bien le plus précieux, ses ciseaux ont disparu ! — Les voici, crie une femme dans son dos. Sylvette se tourne en direction de la voix et reconnaît Dame Soren qui vient d’extirper l’outil précieux du dessous d’un caillebotis à l’entrée de l’échoppe voisine. — Quelle bousculade ! Je t’avais perdue, explique l’arrivante à l’adresse de Kirsten. Et voilà que je te retrouve avec ta couturière ! En piteux état, la petite ! Outre sa blessure qui rougit son sayon, Sylvette est couverte de salissures terreuses et déchets de légumes divers. — Je ...