La Muse (11)
Datte: 23/01/2020,
Catégories:
Hétéro
... quelle position ils étaient, ni de quelle façon ils me faisaient tout cela : seul le plaisir comptait à ce moment-là ; je me laissais porter. Je soulevai les fesses et le bassin afin que l’entrée de ma vulve encore rose puisse recevoir le membre de Bruno. Il entra en moi avec la plus grande douceur, coulissant sur toute sa longueur ; il me fit soupirer, la tête dans les étoiles et les yeux dans la brume. Arc-boutée sur mes jambes, lui me tenant par la taille, il m’infligea un mouvement de va-et-vient doux au départ, puis plus rapide. Le rythme était soutenu, précis telle une horloge. Chaque mouvement de ses reins m’emplissait de bonheur. Cécile offrit sa vulve à mes lèvres ; je ne pouvais refuser un tel mets. Tel le caméléon, je projetai ma langue sur sa fleur où je ne récoltai point d’insecte, mais plutôt cette liqueur au goût suave qu’est la nôtre. Ses mains avaient entrepris un doux massage, si doux qu’il venait se mélanger aux premières sensations d’envie et de désir. L’envie que cela continue le plus longtemps possible, et le désir que l’orgasme qui allait arriver ait lieu le plus tard possible et qu’il dure le plus longtemps possible. mzhmssvr Les doigts de Cécile glissaient jusqu’à mon entrejambe, remontaient sur mon ventre, mes seins et mes boutons tout droits. Elle les aimait bien, mes petits tétons : elle prenait un malin plaisir à les torturer et à les faire rouler entre ses doigts, ce qui avait pour effet d’amplifier la montée de mon désir. Tout doucement, dans ...
... mon vagin, une sorte de picotement annonciateur de l’arrivée imminente de l’orgasme ; je l’espérais beau. Ce fut un feu d’artifice ! Cette déferlante arriva, m’arracha un cri, contracta tous mes muscles. Je râlais dans la vulve de Cécile. J’aspirais son jus, le lapant avec la gourmandise d’une gamine face à la crème au chocolat de sa mamy. Ils ne cessèrent pas leur étreinte ; Bruno me pilonnait, Cécile me massait, et moi je jouissais. Ça n’en finissait pas, c’était bon… Cécile, en quelques coups de langue, vint partager son jus avec moi et m’abandonna, me laissant, nue, inerte sur le clic-clac. J’étais bien. Je m’endormis pendant quelques instants. Quand j’ai ouvert les yeux, ils étaient sur le canapé d’en face en train de faire l’amour, tout simplement, comme si de rien n’était, comme si je n’existais pas. Je les ai regardés faire ; ils étaient beaux. Leur jeu ressemblait à une danse, une parade nuptiale comme le font certains animaux. Les corps s’enroulaient, s’unissaient, se séparaient pour reprendre cette danse, différemment, plus sensuelle ou plus sexuelle, mais toujours harmonieuse et élégante. En lisant les pages de mon journal, je revis cette époque où j’avais découvert le sexe et plein d’autres choses. Le lendemain, je ne suis pas restée avec eux ; ils avaient prévu une sortie dans un sauna libertin, mais je trouvais qu’il était encore trop tôt pour faire des trucs en public ; en réalité, j’avais la trouille. J’ai appelé maman pour savoir si elle était là ; elle me ...