Réconfort et vieilles dentelles IV. La cliente de la pharmacie (2)
Datte: 29/01/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Ainsi, un jour, je devais aller chercher un médicament sur ordonnance dans ma pharmacie habituelle qui est à deux-cent mètres de chez moi. Pas de bol, j’étais tombé à un moment d’affluence. Dans ces moments-là qui sont parfois beaucoup plus longs qu’on aurait espéré il faut savoir s’armer de patience. J’avais pris ma place dans la file d’attente et je regardais distraitement les rayonnages où trônent désormais tisanes-miracle, sucettes aux vertus surnaturelles, produits d’hygiène hors de prix, et même des sous-vêtements féminins… on croit parfois halluciner, bref… Avant de me décider à sortir mon portable pour lire des articles sur le net, je me mis à jauger mes voisines (vous avez remarqué comment il y a peu d’hommes dans les pharmacies – ou alors rarement, des petits vieux ? A croire que la corvée de la pharmacie est une de celles qui demeurent dévolues au beau sexe.) Derrière-moi mon attention fut attirée par le regard bleu azur de ma suivante qui me matait avec insistance. Je me dis qu’elle pensait peut-être m’avoir déjà vu ; ou alors elle aussi s’étonnait de voir un des rares clients du sexe masculin. Comme ça ne faisait pas très longtemps que j’habitais le quartier - comme cette ville d’ailleurs, il y a peu de chances pour que je l’eusse déjà croisée. D’autant que je l’aurais remarquée. Elle avait une coiffure impeccable, un beau visage sans aucune ride bien qu’on devinât - on ne sait comment d’ailleurs – qu’elle avait atteint la soixantaine, et des beaux bras que ...
... laissait nus son pull léger à manches courtes. Des bras très blancs et assez pulpeux. Un coup d’oeil rapide et descendant apprécia son corps ni mince ni plantureux, mais charnu et épanoui juste ce qu’il faut. Cette présence et ce regard un peu curieux de commère m’obsédaient de plus en plus, mais je décidai de n’en rien montrer. Je m’efforçai de continuer à afficher mon air d’indifférence et d’ennui. Je me gardai bien également de m’offusquer de ce regard braqué sur moi, même s’il était limite inconvenant, trahissant un manque d’éducation manifeste, une habitude peut-être héritée d’une vie passée à la campagne où parfois des gens rustres dévisagent un peu trop ostensiblement des nouveaux visages ; la dame était plutôt jolie, et même si j’étais intrigué de son regard je trouvais la situation intéressante. Etant donné que j’étais devenu depuis des mois de plus en plus joueur, j’avais envie de trouver un moyen quelconque « d’accrocher » cette femme attirante. Je n’eus pas plus de temps pour mûrir un plan d’approche car ce fut mon tour. La pharmacienne, qui me connaissait déjà, me dit bonjour, prit mon ordonnance. Elle m’appela « Docteur », ce qui ne pouvait qu’être entendu de ma suivante. Là je me dis, où c’était cuit ou j’allais pouvoir tourner la chose à mon avantage. Quand je pris mes médocs et tournai les talons, la femme me mata encore plus bizarrement. Je lui fis un petit sourire et lui lançai un « au-revoir » très poli, auquel elle ne répondit pas, restant comme deux ronds de ...