Réconfort et vieilles dentelles IV. La cliente de la pharmacie (2)
Datte: 29/01/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... vous êtes suffisamment motivée, si vous n’avez pas peur, si vous êtes confiante dans la thérapie… tout dépend de votre volonté. — Et c’est… c’est cher, comme traitement ? — Je ne fais pas payer. Je suis salarié, je n’ai pas le droit de faire payer des soins. Et puis comme je vous ai dit, je ne traite que les jolies femmes. » Elle me regardait avec un regard de plus en plus trouble ; manifestement, elle commençait à comprendre, du moins j’en avais l’impression. C’était le moment où elle allait fuir, laisser tomber, décrocher, soit par peur du pervers, soit parce qu’elle se disait qu’elle n’était pas dans la catégorie de femmes que je désignais et/ou qu’elle n’avait plus l’âge. Je n’avais plus rien à perdre. Alors je lui lançai, levant un sourcil faussement indifférent, mais avec une ébauche de sourire en coin : « - Vous êtes intéressée ? — C’est-à-dire… Je suis curieuse… » (j’avais envie de lui dire que je m’en étais aperçu) « Enfin… oui… Mais… Où vous… ? — J’habite tout près, à deux pas d’ici. Je suis du quartier. Si vous êtes intéressée, je peux vous donner rendez-vous… — Euh oui… » Elle sembla hésiter. A ce moment, je me dis qu’elle se dégonflerait, me donnerait une réponse floue, évoquerait un hypothétique rendez-vous futur. Mais à ma grande stupéfaction elle enchaîna, avec le culot qui semblait la caractériser : « - Et là, maintenant… ça serait possible de… ? — Ah oui bien-sûr » lui dis-je avec un grand et délicieux sourire. J’avais de la chance, j’étais libre, je n’avais ...
... personne chez moi, ma maison n’était pas mal rangée, et je me dis que quand le poisson vient d’être ferré il ne faut surtout pas le lâcher. Cette prise était inespérée. Mais pour tout dire je n’en revenais encore pas, bien que j’arrivasse bien à cacher ma surprise. « Qu’est-ce qui l’emporte chez elle : une curiosité de commère, l’avarice devant la perspective de connaître une nouvelle thérapie gratuitement… ou autre chose ? » étais-je en train de me demander. Je ne tarderais pas à le savoir. « - Vous me suivez, alors ? » enchaînai-je, en commençant à marcher dans la direction de ma rue. « - Oui, d’accord » dit-elle en baissant les yeux. Elle semblait soudainement intimidée maintenant que la situation se précisait. hmhaapw Tout en marchant à ses côtés, je cherchai à la tester, quitte à ajouter à son trouble : « - Ne vous en faites pas. Je suis connu de mes voisins… et je n’ai pas de femme coupée en morceaux dans mon congélateur ! » Contre toute attente, cette vilaine blague la fit sourire, mais elle ne répondit rien. Elle aurait encore pu battre en retraite, prétextant n’importe quoi pour reporter sine die ce rendez-vous improvisé et hasardeux, mais elle n’en fit rien. En moins de cinq minutes nous étions arrivés dans ma rue, devant la porte de ma grille que j’ouvris, et elle put découvrir l’extérieur de ma grande maison ancienne. Je lui fis passer le portillon, la précédai dans les marches accédant à l’entrée de mon pavillon que j’ouvris et la fis entrer dans mon salon, tout ...