1. Réconfort et vieilles dentelles IV. La cliente de la pharmacie (2)


    Datte: 29/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... flancs et s’empressant de s’avancer vers le comptoir. Aussitôt, je me dis que j’allais traîner pour l’attendre. Le portable me donnait un prétexte tout trouvé. Béni soit le smartphone. C’est tellement naturel de sortir, de se mettre juste à côté de l’entrée de la pharmacie, de faire sembler de le consulter, de répondre à un texto ou de chercher quelque chose d’urgent sur le net. Je n’eus pas à attendre très longtemps. Je me dis que la femme devait être pressée, qu’elle avait dû se dépêcher, avait abrégé une éventuelle causette avec la pharmacienne. C’était peut-être un peu présomptueux de ma part, n’empêche qu’elle sortit très vite. Je n’avais pas réfléchi à un quelconque plan ; je ne me voyais pas courir après cette dame d’âge mûr, m’eût-elle maté curieusement un long moment juste avant. Elle aurait pu prendre peur et montrer qu’elle n’avait aucune suite dans ses idées, dans sa curiosité du moins. Mais elle m’offrit mieux qu’un plan, elle m’aborda, direct, et sans aucune gêne, et même avec un certain culot, plutôt brut et puéril : « - Vous êtes médecin ?? - Oui, en effet. — Vous avez un cabinet où… ? — Ah… je suis salarié… Je ne fais plus de médecine de soins… — Ah donc vous ne consultez pas, dommage, c’est tellement difficile de trouver un médecin de nos jours… — Ou alors » ajoutai-je sur le ton de la plaisanterie et de la confidence, « seulement pour les jolies femmes… et chez moi, étant donné que je n’ai pas de cabinet…» A ce moment-là je m’attendais à ce qu’elle se ...
    ... braque, ou ne relève pas, déçue de ne pas avoir trouvé un vrai médecin pour remplacer celui qu’elle avait tant de mal à dénicher, et qu’elle s’en aille, mais contre toute attente, très sérieusement, elle poursuivit la conversation : « - Et qu’est-ce que vous traitez ? Vous connaissez des remèdes que d’autres médecins ne connaissent pas ? » Mon dieu, me dis-je, est-elle stupide ? C’est quoi cet entêtement ? Elle n’avait rien d’une débile, et à sa façon de s’exprimer on voyait bien que si ça n’était pas une intellectuelle c’était loin d’être une femme frustre. Mais elle n’entendait manifestement pas ce que je lui disais, et c’était sûrement une de ces personnes un peu naïves, en tout cas suffisamment pour penser qu’il y a des médecins qui connaissent des traitements inconnus des autres, de ces femmes avides de découvrir les toutes nouvelles méthodes des médecines « douces » ou « naturelles » ou « alternatives », bref toutes ces gogothérapies que des illuminés ont développé par cupidité ou parce qu’ils y croient eux-mêmes, étant parfois plus allumés que leur propre patientèle. « - Oui », lui dis-je, « je connais des traitements, en particulier pour guérir de la gourmandise, de la curiosité envahissante, et de tous les vilains défauts. Mais ce sont des traitements spéciaux, et il faut de la volonté pour les suivre, et le courage suffisant pour y adhérer. — Ah bon… ? » fit-elle un peu surprise, et elle me fixait de son regard bleu et étonné. « Et ça marche ? » demanda-t-elle. « - Si ...