1. LULU 6


    Datte: 29/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... vedette de cabaret, elle avait passé les mêmes épreuves que moi avec 24 heures d’avance. C’était une mise à l’épreuve pénible, mais comme moi elle s’était soumise aux consignes avec l’espoir de voir sa candidature retenue. Elle me demanda de lire son contrat et de lui en expliquer le contenu. Il ressemblait au mien. Je n’en avais pas reçu de copie, il suffisait d’attendre. Curieusement il n’y était question ni du lieu, ni du nombre d’heures, ni du salaire. C’était un engagement d’un an à sens unique, en qualité d’artiste polyvalente au service de la S.S.V. (société de spectacles de variétés) gérée par monsieur Pablo Suarez. La S.S.V. se réservait le droit de licencier le personnel mais omettait de laisser une possibilité de démission. Lavée, rafraîchie, je m’étonnais et souhaitais avoir signé un contrat plus précis. Je voulais connaître mes cachets, la dénomination exacte de mon emploi et mes différents droits de salariée. Dans la voiture qui nous conduisait au cabaret j’en parlais à Pablo. Très protecteur il chassa mes doutes. D’ailleurs je pouvais si je le voulais prendre le train du soir et retourner chez moi si je ne lui faisais pas confiance. Venue avec Richard, tous frais payés pour un séjour d’une semaine, je n’avais pas de quoi me payer le billet de retour. Pablo nous fit descendre devant un cabaret, nous le fit visiter: il était en pleins travaux de rénovation et nous devrions attendre deux mois avant la réouverture. Je cherchais en vain un panneau mentionnant la ...
    ... S.S.V. Tout était commandé. Plus loin il prit une place de stationnement et nous fit marcher. Je connaissais cette rue, j’y étais passée avec Richard la veille. Nous entrâmes dans le jeep-show où les deux filles tournaient hier. Le spectacle attendait des artistes en retard. Pablo nous conduisit dans une loge et nous proposa de tenter un essai au pied levé, pour dépanner le propriétaire. En deux mots il nous expliqua notre rôle: Sur le lit tournant nous faisions connaissance, nous nous dévêtions, nous nous caressions; nous reproduisions le plus lentement possible la scène de lesbiennes vécue dans son appartement. Faire durer, jouer la comédie, jouir ou faire semblant, émettre des sons vrais ou pas pour donner l’illusion de la jouissance. C’était à notre portée, il n’en doutait pas. Une lumière s’éteignait pour signaler la présence de spectateurs derrière les judas. Nous pouvions suspendre nos ébats quand toutes les lampes brillaient. Pour nous décider, il nous remit un beau billet. Déçue mais rassurée par la coupure, j’acceptai le dépannage. Ingrid, certainement aussi fauchée que moi n’eut pas plus le choix. Au rythme des lumières qui s’éteignaient ou se rallumaient nous avons gagné les applaudissements de notre employeur et du maître des lieux. En attendant la réouverture du cabaret, nous pourrions donner un spectacle quotidien et gagner chaque jour une coquette somme. Le soir nous pourrions également nous produire dans un établissement voisin mais dans des scènes hétéros, avec ...