1. LULU 6


    Datte: 29/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... un ou deux artistes masculins. Nécessité faisant loi, pour passer le temps, pour louer une chambre de bonne dans le quartier et pour me nourrir je fis bonne figure. C’était un déclassement provisoire mais je ne voyais pas d’autre solution. Pablo avait les clés des chambres. A la porte de l’immeuble veillait innocemment un grand noir à l’air féroce. On nous recommanda de ne pas nous éloigner car le quartier n’était pas sûr. A 20 heures nous avons débuté le spectacle dans l’autre peep. Ici le client était roi. En appuyant sur un bouton numéroté il demandait une fellation ou un cunnilingus, un accouplement simple ou une sodomie, un tableau avec un homme et deux femmes ou une scène avec deux hommes et une femme, une double vaginale, une double rectale ou une combinaison. Évidemment chaque bouton correspondait à un tarif affiché, selon une table de valeur préétablie en fonction du nombre de participants et de la durée de l’exécution. Le cachet me surprenait par sa générosité. J’ai vite pris l’habitude de pratiquer les hommes de la maison. Ils fatiguaient plus vite, se relayaient plus souvent que les filles, nous les usions. Quand ils débandaient, cela se voyait, alors que personne ne se souciait de notre épuisement. Le règlement, respecté, imposait des mesures d’hygiène strictes, comme le port du préservatif. J’ai connu des blancs, des africains, des chinois, des grosses bites, des courtes épaisses, des longues un peu molles, de toutes les tailles, des sucrées ou d‘autres à la ...
    ... saveur âcre. Je me suis fait prendre toutes les ouvertures, j’ai appris à supporter la douleur, la fatigue. des accouplements répétés. Mais ma cagnotte se remplissait. Hélas, deux jours avant la fin du premier mois, on a cambriolé ma chambre, volé mes économies et je me suis trouvée dans l’impossibilité de payer mon premier loyer! Un collègue de travail voulut bien garder mon pécule. Il disparut avant la fin du deuxième mois, me laissant couverte de dettes. Pablo calma le jeu, m’avança de quoi vivre et payer. Les travaux du cabaret avaient pris du retard, puis la SSV avait dû le revendre pour payer ses factures et je dus comme Ingrid prolonger ma collaboration dans les deux établissements qui nous faisaient la grâce de nous employer. Les candidates se bousculaient au portillon et il fallait avoir l’échine souple pour continuer à travailler. Au bout de trois mois, dettes enfin remboursées, je me suis retrouvée aussi démunie qu’au premier jour. C’était désespérant. A la première occasion je déserterais et retournerais au salon de coiffure. Mes reins étaient douloureux, je ne prenais plus aucun plaisir à simuler d’impossibles orgasmes, je trouvais mon activité dégradante, j’en avais marre. Tous les jours passer des heures à mignoter une chagatte, sans cesse recommencer à pousser trois phalanges dans la mouille du vagin d’Ingrid ou à la sodomiser avec un godemiché, puis subir à mon tour les mêmes intrusions dans mon corps, cela devenait monotone et ennuyeux à la longue. Nous ...