1. L'amour est une catastrophe magnifique


    Datte: 02/02/2020, Catégories: f, fh, fhh, extracon, copains, fépilée, amour, dispute, Masturbation Oral Partouze / Groupe théatre, amourcach,

    ... peur d’avoir envie de recommencer, encore et encore ! LOUIS-OLIVIER : Arrête ! C’est toi qui me fais peur ! Ne me dis pas, ne me dis surtout pas que tu es amoureuse de moi ! C’est bien la dernière chose dont j’ai besoin ! Une femme mariée, qui a un enfant et qui vit à huit cents bornes de Paris ! Tu n’as clairement pas le droit d’être amoureuse de moi ! CAMÉLIA : Qui a dit que je l’étais ? LOUIS-OLIVIER : Tu n’as pas de sentiments pour moi ? CAMÉLIA : Bien sûr que si, je ne t’aurais pas fait l’amour, sinon. LOUIS-OLIVIER,cynique : Ce n’était qu’une baise. CAMÉLIA,le regard noir : Tu es dur. LOUIS-OLIVIER : Je t’avais prévenue, je ne suis pas quelqu’un de recommandable. Tu devrais partir. CAMÉLIA : Tu me chasses ? LOUIS-OLIVIER : Pour ton bien, oui, je te chasse. Camélia se dirige vers la porte en fulminant. Avec violence, elle ouvre la porte au moment précis où quelqu’un s’apprêtait à y frapper. Acte II, Scène 3 ANTOINE : Camélia ! Ben ça alors ! Quelle surprise ! Tu es bien la dernière personne que je m’attendais à trouver ici ! Dis-moi, ça fait combien de temps qu’on ne s’est pas vu ? Plus de dix ans ! Depuis le lycée ! Tu n’as pas changée ! Tu vis toujours à Montpellier ? Comment vas-tu ? Mais au fait, que fais-tu là ? LOUIS-OLIVIER,résolu, en faisant mine de le pousser vers l’arrière : Antoine, écoute, ce n’est vraiment pas le moment. CAMÉLIA,rouge de colère : Y a pas de problème, je partais, justement ! Elle tend le bras pour écarter Antoine et se frayer un chemin ...
    ... vers la sortie. Antoine lui saisit fermement le bras. ANTOINE : Mais dites-moi tous les deux, je ne vous surprendrais pas en flagrant délit ? LOUIS-OLIVIER : Ne raconte pas n’importe quoi ! ANTOINE : Ne me la fais pas à moi, Olivier, je te connais trop bien. Cela fait deux mois que tu ne sors plus, que tu vis comme un reclus… LOUIS-OLIVIER : J’avais du boulot, je bossais nuit et jour ! ANTOINE : Ah oui ? Et avec Camélia aussi tu étais en train de bosser ? CAMÉLIA,essayant de se dégager de l’emprise d’Antoine : Lâche-moi, je veux partir ! ANTOINE : Hors de question. Pas avant que je sache ce que tu étais venue faire ici. CAMÉLIA et LOUIS-OLIVIER,en chœur : Ça ne te regarde pas ! ANTOINE : Oh que si, ça me regarde. Il y a dix ans, vous passiez votre temps à vous chercher sans vous trouver. Quand tu es partie rejoindre Patrick à Montpellier, Louis-Olivier n’était plus que l’ombre de lui-même ! C’est dire qu’il ne restait vraiment pas grand-chose ! LOUIS-OLIVIER : Antoine, tais-toi ! ANTOINE : Non, tu es mon meilleur ami. Je ne laisserai pas Camélia te détruire une seconde fois. Tenant toujours fermement le bras de Camélia, il pousse de sa main libre son camarade, plaquant ses doigts contre son torse. Louis-Olivier recule, surpris. Antoine fait asseoir non sans violence la jeune femme sur le canapé. ANTOINE : Camélia, qu’est-ce que tu fous ici ? CAMÉLIA : … LOUIS-OLIVIER : Antoine, tais-toi, va-t’en ! On parlera de tout ça plus tard ! ANTOINE : Non, on va en parler maintenant. Tu ...
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