1. Jennifer 2.0


    Datte: 09/02/2020, Catégories: f, fh, ffh, hplusag, noculotte, Masturbation pénétratio, fsodo, fouetfesse, policier, aventure, sf, fantastiqu, merveilleu,

    Note de l’auteur : un récit 100 % inédit, cette fois-ci. Bonne lecture. Dix-neuf heures trente. Après une longue journée de travail et une bonne douche, un petit single malt et de la bonne musique, que demander de mieux ? Du calme, sans doute, mais je n’en manque plus depuis le jour où ma chère Éléonore a repris sa liberté, il y a maintenant plus de deux ans. La vue sur la ville par la grande baie vitrée vaut ce qu’elle vaut ; mais à l’exception de celle de la petite fenêtre de ma chambre, c’est la seule dont je dispose. Il y a belle lurette que j’ai renoncé à perdre ma vie à la gagner, et ce modeste appartement en est la preuve. Et là au moins, je suis chez moi, tranquille, peinard, sans personne pour venir me pomper l’air… Mais il a été dit quelque part que ce calme olympien ne pouvait pas durer, puisque la sonnette de l’entrée vient de retentir. Qui cela peut-il bien être ? Quel est ce fâcheux qui m’extirpe de mes rêveries floydiennes ? Qui peut avoir l’outrecuidance de m’arracher aux délires de Gilmour, Waters et des autres ? Et à en juger par la façon dont il s’acharne à massacrer le bouton de cet innocent carillon, il insiste, le bougre ! Alors, résigné et après avoir mis la musique en sourdine, je me lève péniblement et m’en vais ouvrir. Encore une fois, je n’ai aucune idée de qui est cet importun, mais je m’en vais me faire un plaisir de te le renvoyer dans ses dix-huit mètres… Passablement agacé, j’ouvre la porte et c’est alors que ma mâchoire manque de se ...
    ... décrocher. L’emmerdeur patenté est en fait une ravissante jeune femme aux somptueux yeux verts et à la longue, très longue chevelure blonde qui descend quasiment jusqu’à la limite de sa courte jupe de cuir noir. En guise de bonsoir, elle me décoche un sourire à incendier la banquise. — Bonsoir, dit-elle d’une voix suave. Vous êtes bien Jonas, le frère de Vincent ? L’expression « une voix à vous faire péter les boutons de braguette » semble avoir été inventée pour elle. Moi, en attendant, en pantalon de pyjama et tee-shirt, les bras ballants et la langue façon loup de Tex Avery roulant à moitié sur le sol, je dois surtout avoir passablement l’air d’un crétin. Tout en essayant de sauver le peu qu’il reste des apparences, j’articule péniblement : — Tout à fait, mais vous êtes… Elle me tend sa main, soigneusement manucurée, à serrer. Celle-ci est délicieusement fine et sa peau d’une incroyable douceur. — Jennifer, enchantée. Voudriez-vous me laisser entrer, s’il vous plaît ? De nouveau, sa voix chaude et incroyablement sensuelle me vrille les sens. Mais le meilleur reste à venir puisque, aussitôt la porte re-claquée derrière elle, elle me colle littéralement contre le mur et m’enfonce aussitôt sa langue jusqu’aux amygdales, écrasant son impressionnante poitrine contre mon torse. Que me veut-elle, cette furie ? Je n’y comprends rien… Mais elle, elle sait très exactement ce qu’elle veut. Toujours collée à moi, elle ne desserre son étreinte que pour permettre à sa main d’aller à la rencontre ...
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