Jennifer 2.0 - Histoires de Sexe

Jennifer 2.0

... l’extrémité de son balai heurte le haut de son seau dont le contenu se déverse dans l’escalier… Refrénant tant bien que mal mon envie de rire, j’attrape Jennifer par la main et me précipite dans les marches pour éviter le regard furibard de l’autre cruche. En franchissant la porte cochère, Jennifer se tourne vers moi. — Mais qui c’est, ce type ?— Qui ça ? Tronchopadok ? Je te l’ai dit, le concierge…— Et il n’a pas quelque chose qui ne tourne pas rond ?— Je ne sais pas. Même si je n’en ai jamais vraiment eu confirmation, il paraît qu’il était critique gastronomique. Seulement, il était du genre à donner ses appréciations à la tête du cuisinier ou à la simple lecture du menu…— La critique est facile, l’art est difficile, ce n’est pas ce que l’on dit, dans ces cas-là ?— Absolument… Sans compter qu’on ne l’a jamais vu derrière les fourneaux ! Toujours est-il qu’il n’avait strictement aucune déontologie, aucune logique, et d’une manière générale aucun respect pour ceux qui passaient entre ses griffes, et que cela a fini par se remarquer. Résultat, il s’est fait virer et il a atterri ici.— C’est un pauvre type, alors ?— Je n’irais pas jusque là, mais un aigri et un malfaisant, ça c’est certain. On jurerait que la seule façon qu’il a de prendre son pied est de détruire le travail des autres ou d’encenser des merdouilles sans intérêt, juste pour jouir de son pouvoir de nuisance. En vérité, dans l’immeuble, la dernière mode est de dire qu’il est con comme un cierge turc, c’est à ...

... dire un cierge sans mèche. La comparaison n’est pas mauvaise, vu qu’on a souvent l’impression qu’il n’a pas la lumière à tous les étages. Sur ces entrefaites, nous voici là où je voulais me rendre, à savoir dans une église. J’y entraîne Jennifer par la main. L’endroit est désert et la fraîcheur qui y règne est agréable. — Tu peux me dire ce que l’on fait ici ?— Tout à fait. On va joindre l’utile à l’agréable, et vérifier accessoirement que ton créateur a dit vrai.— Parce que le serveur serait ici ? s’étonne-t-elle. Je souris. — Bien sûr que non… Mais l’une des clés y serait. Va dans le confessionnal et assieds-toi. S’asseoir, s’asseoir… C’est vite dit, puisque dans ce genre d’endroit, l’on est plutôt censé y être agenouillé. Manquerait plus que l’on ait droit au confort pendant qu’on vient y confesser toutes ces petites turpitudes dont l’âme humaine est coutumière ! Du coup, en guise de siège, il n’y a que la planche sur laquelle les fidèles meurtrissent d’habitude leurs rotules… Jennifer, qui a décidément de la suite dans les idées, comprend tout de suite le profit qu’elle peut tirer de la situation. Elle s’assoit sur la fameuse planche et, faisant mine de ne pas le faire intentionnellement, ouvre les jambes. Le spectacle est saisissant et me permet de remarquer qu’une fois de plus, son sexe est libre sous sa courte jupe. — Mais tu ne mets donc jamais de culotte ?— Pour quoi faire ? répond-elle d’un air malicieux. De toute façon, si j’en portais, je n’aurais de cesse que de te ...