1. Catherine II, une grande amoureuse


    Datte: 13/02/2020, Catégories: fh, ff, historique,

    ... Majesté, je vous rappelle que les oies du Capitole ont repoussé les Gaulois qui menaçaient Rome. Ces petites bêtes savent mordre et se battre. Si vous voulez que la grande-duchesse fasse la conquête de notre futur tsar, il serait bon qu’elle soit déniaisée par quelqu’un d’expérience. Et de confiance.— Et qui, mon ami ?— Votre cousine, Majesté : la duchesse Maria Tchoglokova.— Mon Dieu, Bestoujev, soyez sérieux ! Elle est pieuse et dévouée à son époux. Voyez-vous vraiment en elle une hétaïre ?— Majesté, à 24 ans elle est déjà mère de quatre enfants, et je crois savoir que le cinquième est en route. En tout cas, elle y travaille. Nul doute qu’elle saura donner de bons conseils à la grande-duchesse.— La grande-duchesse… Qu’elle aille se faire foutre !— Justement, Majesté, elle ne demande pas mieux. Ainsi fut fait. Maria était la gardienne de la vertu de la grande-duchesse. En théorie. Catherine se rappelait encore comment, un soir, son mentor était venu la rejoindre dans son boudoir, portant un petit coffret incrusté de nacre. Elle en avait sorti des livres aux gravures licencieuses, imprimés en France. Visiblement, la censure ne s’exerçait pas partout dans l’Empire avec la même rigueur. Elle lui avait montré dessus comment caresser avec les mains et surtout, chose qu’elle n’aurait jamais imaginée, la bouche. Pour stimuler son imagination, elles avaient lu ensemble, en pouffant de rire,Les femmes galantes de Brantôme, puis elles étaient passées à la pratique. Maria avait ainsi ...
    ... exposé au regard interloqué de la grande-duchesse deux objets d’ivoire, l’un long et fin, l’autre court et massif. — Les Romaines appelaient ceci ungaude mihi, « réjouis-moi » ; les femmes grecques parlaient d’olisbos. Ils sont destinés depuis des temps immémoriaux aux veuves et aux femmes esseulées. Celui que je tiens en main est en tout point semblable à un vit. Je vais vous apprendre à le manipuler : à l’emboucher, le sucer, l’enfiler dans votre con, et quand vous serez prête, même dans votre cul.— Vous… vous n’y pensez pas ? Ce sont des pratiques condamnées par l’Église ! Comment pouvez-vous…— Majesté, les hommes aiment s’amuser, et le grand-duc est un homme ; votre devoir est de lui donner un héritier, mais aussi de savoir le distraire. Pourquoi les hommes veulent-ils notre cul ou notre bouche alors que nous leur donnons déjà notre ventre ? Je l’ignore, mais c’est ainsi : la déviance les attire. Montrez que vous n’avez peur de rien et vous allez l’effrayer ; donnez l’impression qu’il mène la danse et vous le tiendrez dans votre main, dans tous les sens du terme. La grande-duchesse se montra une élève assidue et douée. Maria s’émerveillait de la voir désormais emboucher les godemichés sur toute leur longueur, promener une langue experte sur la tige et jouer de ses doigts comme s’il s’était agi d’une flûte. Ensuite, l’enfoncer entre le sillon délicieux de ses fesses ne fut plus qu’une formalité, tant elle était mouillée et ouverte. La grande-duchesse raffolait des caresses ...
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