Le Téléphone sonne, tu décroches (2) - Histoires de Sexe

Le Téléphone sonne, tu décroches (2)

... serai donc pas présent pour intervenir si cela devait mal se passer. Tu es certaine de passer à la vitesse supérieure, car plus rien ne sera contrôlable si un des deux disjoncte ?— J’en ai trop envie. C’est tellement excitant que je suis prête à prendre le risque. De toute façon, Éric m’a certifié que son apprenti ne sera là qu’en observateur.— Tu crois cela ? J’espère qu’il n’y aura pas de danger. Je laisse mon portable allumé si tu as besoin de m’appeler. N’en fais pas trop et sois très prudente dans ta façon d’être et tes propos. Je te connais, je t’ai vu à l’œuvre.— J’ai envie qu’Éric me prenne et me baise à fond. J’en suis tout excitée à l’avance. La présence d’un autre homme ne me gêne pas trop. Au contraire, je crois même que cela me stimule davantage. N’oublie pas que je suis exhibitionniste et me montrer nue devant un inconnu accroît ma libido.— C’est bien de cela que je te parlais. Sois très prudente et amuse-toi bien.— Dépêche-toi, car je dois me rafraîchir un peu et me mettre en tenue, comme convenu.— OK je me sauve. Encore une chose : je voudrais que tu me racontes tout en détail dès mon retour. Si tu vas prendre ton pied, j’espère en retirer quelques satisfactions et meubler davantage mes fantasmes. Ceci dit, ils sont déjà bien meublés depuis ton premier contact avec ton Éric. Je pars aussitôt non s’en avoir oublié d’embrasser ma petite chérie. Je ne vous dis pas mon stress durant toute cette journée. Je me suis imaginé toutes les situations possibles. Mon ...

... esprit n’a fait que vagabonder en se créant des scénarios des plus osés au plus farfelus. Bref, j’étais dans un état d’excitation important quand, fin d’après-midi, je suis rentré à la maison. Je supposais que tout s’était bien déroulé, car, elle ne m’avait pas contacté sur le portable. J’entre, à pas feutrés, au salon ou règne une odeur assez particulière. Un mélange de parfum masculin associé à celui de mon épouse et une odeur de transpiration assez forte, mais pas désagréable. Les tentures sont tirées, mais laissent passer un peu de lumière juste assez pour ne pas plonger la pièce dans une obscurité totale. Une bougie rouge brûle sur la table basse et donne, à elle seule, un caractère intimiste au salon, accentué par une musique de relaxation jouant, volume bas, sur la chaîne hi-fi. Je fais le tour du grand canapé pour retrouver mon épouse assoupie. Elle ne m’a pas entendu arriver et je l’observe tranquillement. Elle est nue, étendue tout en long sur le canapé avec une main sur le sexe. Les jambes croisées, sa respiration est calme et lente. Elle est tout simplement magnifique. Mon déplacement fait osciller la flamme de la bougie. Le jeu d’ombre et de lumière met en exergue ses formes. Son corps paraît étincelant. Il brille d’une sensualité troublante. Ses mamelons sont encore dressés, vestiges d’une excitation intense. Je m’aperçois qu’elle tient, de l’autre main, son godemiché recouvert de ses sécrétions. Elle ouvre un œil, et le sourire qu’elle m’adresse est très éloquent ...