Un voyage de noces
Datte: 21/09/2017,
Catégories:
fh,
voyage,
bateau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
attache,
aventure,
merveille,
Comme le veut la coutume et au risque de nous précipiter dans les flots, mon mari tient absolument à me porter pour franchir l’étroite passerelle. Le commandant nous souhaite la bienvenue et nous invite aussitôt à sa table. Je n’ai donc pas le temps de remplacer ma robe de mariée par une tenue plus ordinaire, l’ancre est relevée, le vent gonfle les voiles que des marins, vigoureux et fort peu vêtus, hissent à grand renfort de jurons de toutes sortes. Les officiers n’ont d’yeux que pour moi. Ils envient mon mari, le traitent d’heureux mortel, voudraient être à sa place. L’un d’eux lui propose un « coup de main ou d’autre chose », ce qui les fait tous rire aux éclats. En souriant mon mari décline cette offre, il se débrouillera bien tout seul. J’y compte absolument, car notre mariage est un mariage d’amour, contrairement à tant d’autres. Malheureusement, le repas s’éternise, alors que le bateau roule et tangue de plus en plus. Mais le commandant dit que nous avons toute la vie devant nous pour nous aimer. C’est un gros rougeaud dont le pied s’obstine à frôler le mien. Je me rapproche donc de mon mari autant que je le peux. Je trouve qu’il boit trop de gin mais je n’ose pas le lui reprocher. On m’a dit que trop d’alcool rend les hommes peut-être plus audacieux mais aussi moins… performants. Or il n’a nul besoin d’être audacieux pour me faire perdre enfin cette virginité dont je suis lasse. Contrairement à ce que prétend un plaisantin, ma mère ne m’a pas dit qu’il suffira que ...
... je ferme les yeux et pense à l’Angleterre ; elle m’a confié ce que je savais déjà, car je n’ai pas les yeux dans ma poche, et une amie nommée Élisabeth. Je me demande si les soubresauts du bâtiment nous aideront à faire la bête à deux dos, comme dit Rabelais dont j’ai lu en cachette une traduction dans la bibliothèque de mon oncle, passablement libertin. Il avait tant de livres ! J’en ai lu quelques-uns… Le vent est devenu d’une violence extrême. Le commandant, quasiment ivre mort, ordonne d’affaler les voiles avant de s’affaler lui-même sur les reliefs du repas. Il va nous être enfin loisible de gagner notre cabine. Après avoir dispensé aux poissons tout ce que nous venions de manger et de boire, nous nous effondrons sur nos étroites couchettes. Le bois du navire souffre de toutes parts. Quelques heures se passent dans cet enfer, jusqu’à ce que le bâtiment se fracasse et que je me retrouve, avec mon mari, accrochée vaille que vaille à une planche, à la merci des flots déchainés. Les courants nous jettent sur un sable inconnu. Ma robe de mariée, froide comme un suaire, est étroitement collée à mes seins, mes fesses et même ma chatte. Mon mari me dit que je suis très belle mais qu’il est tellement fatigué… Je lui pardonne, car moi aussi je suis épuisée. Nous nous déshabillons car nos vêtements glacés nous incommodent. Mon mari, que je vois nu pour la première fois, me déçoit car son sexe est tout rabougri. Mais il me rassure en me promettant que dans très peu de temps il sera ...