1. La dette


    Datte: 16/02/2020, Catégories: h, fh, fhh, amour, vengeance, BDSM / Fétichisme

    — Carré de roi ! La phrase avait claqué dans l’air comme un coup de fouet alors que Pierre abattait ses cartes. Une joyeuse confusion régna dans la pièce, tout le monde se gaussant de ma mine déconfite alors que je posais mon brelan d’as qui était sensé me faire gagner. Kathy, qui avait laissé tomber le livre qu’elle lisait jusque-là sagement lovée dans le canapé, riait, elle aussi, de mon impudence, alors que mes deux compagnons de jeu se tapaient dans les mains, enhardis par un vieux rhum qui avait coulé généreusement durant toute la partie… J’aurais pourtant dû m’en douter. La poisse ne m’avait pas quitté de la soirée à partir du départ de notre quatrième partenaire qui devait se lever tôt le lendemain. Pour être plus précis, la guigne s’était invitée à ma table lorsque nous avions commencé à miser vrai et, alors que j’avais jusque-là raflé pratiquement tous les pions de Pierre et Marc, ce sont eux qui, ensuite, s’étaient progressivement approprié le contenu de mon porte-monnaie. J’ignorais royalement les railleries de mes camarades auxquelles se joignaient celle de ma compagne, qui n’était pas la dernière pour me faire marcher, et, devant l’heure tardive, ils empochèrent leurs gains et se levèrent pour partir, prétextant que Kathy avait l’air exténuée. Avant de nous quitter, ils se mirent d’accord pour revenir plutôt le lendemain afin que je m’acquitte de ma dette, ma dernière mise. Leur départ en fanfare s’accompagna de quelques allusions supplémentaires bien senties, ...
    ... petit jeu auquel Kathy se joignit avec bonne humeur. Une fois au bout de l’allée, Pierre lança un dernier « 19h30 demain ! » et les joyeux drilles s’engouffrèrent dans le gros 4x4 de Marc, qui se mit en branle doucement avant de s’éloigner pour rendre enfin à notre campagne son calme paisible. Les visites de ces deux-là étaient plutôt rares, mais toujours inoubliables, et accompagnées d’un tintamarre de rires et de bon esprit. Je refermai la porte et retrouvai ma douce dans le séjour où elle s’activait déjà à un rangement rapide avant d’aller se coucher. Devant ma mine boudeuse, elle vint me rejoindre et se blottit contre moi. — Mon pauvre chouchou, voilà ce qui arrive quand on a les yeux plus gros que le ventre. Ses caresses se faisaient douces dans mon dos. Nos lèvres se rencontrèrent dans un baiser d’abord tendre, mais vite fougueux. Mes mains cascadèrent sur son dos pour se poser sur son cambré délicieux. Sa bouche se détacha de mon étreinte. — On va au lit ? Et son corps m’échappa tout entier. — Oui, j’arrive. Lorsque je la rejoignis à l’étage, elle était déjà couchée. Je me glissai dans les draps auprès de son corps nu. Je laissai ma main courir sur son dos avant de m’aventurer sur ses hanches. Elle se retourna pour me faire face et nos bouches communièrent encore dans un baiser guerrier, nos langues se provoquant tour à tour. Mes doigts reprenaient possession de sa peau. Mais à ma grande surprise, une de ses mains stoppa la mienne et l’écarta. N’étant pas du genre à me ...
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