1. La dette


    Datte: 16/02/2020, Catégories: h, fh, fhh, amour, vengeance, BDSM / Fétichisme

    ... laisser impressionner, je repris mes caresses quelques secondes cependant avant de me voir à nouveau repousser. — Pas ce soir, mon amour, je préfère me réserver pour demain, me lança-t-elle simplement sur un ton sans équivoque. Devant mon incrédulité rieuse, elle m’embrassa à nouveau avant d’ajouter : — Tu sais, mon amour, quand on a l’audace de miser une nuit avec sa femme, il faut assumer ensuite. Sa voix ne montrait aucun reproche, mais se teintait d’une certaine espièglerie doublée d’une assurance implacable et pourtant si sensuelle. — Et comme ils sont deux, j’aimerais vraiment être en forme demain ; tu sais, c’est long une nuit… Et après un dernier baiser bouillant, elle se retourna d’une manière si décidée que je ne doutai pas un instant de sa volonté de ne pas m’accorder ses faveurs ce soir. Je lui souhaitai bonne nuit et me recouchai sur le dos. Après tout, je l’avais bien mérité. Quel culot ! Et si jusqu’ici Kathy avait pris la chose en riant, entrant même dans le petit jeu d’allusions de Pierre et Marc, il semblait qu’elle était bien décidée à me faire regretter mon insouciance. J’avais en effet assemblé tous les ingrédients d’une mauvaise recette ne pouvant finir qu’en fiasco : la fierté de ne pas m’arrêter sur une déculottée monumentale, l’entraînement par les amis et le tout généreusement arrosé d’alcool. Ainsi lorsque je n’avais plus eu d’autre choix que de m’avouer vaincu, force fut de constater le néant régnant dans mon porte-monnaie ; les deux compères ...
    ... s’étaient indignés de ma lâcheté et quand j’avais protesté de ne plus rien avoir à mettre en jeu, Pierre, dans un grand éclat de rire avait lancé : — Mais si, il te reste ta femme ! Kathy s’était offusquée d’être vue comme une simple monnaie d’échange. Mais cela n’avait pas arrêté les deux larrons qui avaient posé tous leurs gains au centre de la table avec force d’arguments et de bonne humeur contagieuse. Ils remettaient tout en jeu sur une seule mise. — Allez quoi, juste une nuit si tu perds, ou tout ce qu’on a si tu gagnes… J’avais été à la croisée des feux de ma douce qui m’avertissait calmement et des deux fanfarons qui me provoquaient avec force railleries et argument dignes de vendeur de cuisine. Lorsque d’une voix claire et décidée, j’avais lâché « OK », Kathy avait simplement dit « tu l’auras cherché ». — Va pour une nuit, avait répété Pierre, tout en distribuant déjà les cartes, tendu mais joyeux. ***** Le lendemain fut une journée ordinaire sans que ni elle ni moi ne reparlâmes de notre soirée de la veille. Chacun vaqua à ses occupations comme à chaque samedi. Vers 18 h, nous finissions un petit expresso dans le salon lorsqu’elle lança avant de se lever : — Bon, je vais me préparer… Devant mon air interrogateur, elle précisa : — Tes amis arrivent tout de même bientôt.— Tu ne vas pas recommencer avec ça. J’en avais presque oublié ce qui, désormais, ressemblait après une bonne nuit à une blague de potache. — Mais mon amour, un pari est un pari et il faut que je te fasse ...
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