1. La dette


    Datte: 16/02/2020, Catégories: h, fh, fhh, amour, vengeance, BDSM / Fétichisme

    ... honneur. Et elle monta, me laissant bouder seul. Après quelques minutes, je tendis l’oreille. Pas de doute, elle était dans la salle de bain et prenait une douche. « Décidemment, les femmes… » Après presque une heure, elle sortit de la salle de bain et passa dans la chambre. Quelques minutes encore et elle m’appela enfin. Je montai l’escalier. L’étage semblait tout entier baigné dans de douces effluves mêlées de savon, de poudre diverses et de parfum subtil. Je la rejoignis dans la chambre fermée. Lorsque j’entrai, je restai bouche bée. Kathy se tenait devant la grande glace de l’armoire et finissait de se brosser les cheveux, perchée sur ses escarpins à talons aiguilles. Les douces senteurs s’étaient accentuées et venaient chatouiller mes narines, alors que mes yeux, subjugués, parcouraient ses jambes parées de bas noirs. Elle se retourna pour me faire face. — Qu’en penses-tu ? Je restai muet, envoûté comme un joaillier contemplant un diamant merveilleux dans son écrin. Ses yeux bleus, soulignés d’un léger trait de crayon jaugeaient calmement la moindre de mes réactions. Sur ses lèvres fendues en un sourire coquin qui creusait ses fossettes rieuses, un rouge flamboyant assorti à sa tenue brillait avec gourmandise. En la regardant, je me demandais comment les magazines et notre société tout entière pouvaient se tromper à ce point. Kathy était en effet à des années-lumière de ces gravures de mode filiformes et androgynes que l’on nous sert à longueur de journée. Elle portait ...
    ... harmonieusement des rondeurs et des courbes à vous en faire tourner la tête et que la guêpière qui enserrait son buste ne faisait que sublimer. Nous avions déniché ce charmant écrin une semaine auparavant lors d’un shopping coquin dans un sex-shop du centre-ville. Cette boutique était réputée pour son grand choix de lingerie de la plus sage à la plus coquine et nous avions tous deux été ravis d’y trouver de grandes tailles. Aujourd’hui, en effet, il ne fait plus bon arborer une poitrine généreuse si l’on veut pouvoir se vêtir mais ce sex-shop avait pris pour nous ce jour-là des allures de caverne d’Ali-Baba. Depuis lors, je n’avais pas encore eu la chance de la voir porter ce vêtement, objet de tous mes fantasmes. Il s’agissait d’un savant mélange de satin et de latex d’un rouge éclatant agrémenté de dentelle noire autour des bonnets et de la taille. Le tout formait une véritable ode à la féminité. Le latex magnifiait ses formes, donnant à ses seins une arrogance peu commune, et soulignait la largeur de ses hanches tout en aplatissant son petit ventre. Le tout était fermé par un lacet en croisillons de bas en haut, noué au creux de sa poitrine. Elle était magnifique et je tremblais de la voir si séduisante. Elle sembla satisfaite, mais lança tout de même « Alors ? » et tourna doucement pour mon plaisir. Je me régalai encore de la vue de ses longs cheveux châtains qui ruisselaient sur son dos pour mourir sur ses reins, que ses talons cambraient plus encore qu’à l’accoutumée. ...
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