L'amour au boulot
Datte: 17/02/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
plage,
boitenuit,
danser,
voyage,
amour,
jalousie,
noculotte,
Oral
pénétratio,
amourpass,
amourcach,
... taxi à Tampico, je vous recommande d’appeler José Morales, il est sympa. La voiture stoppe face au restaurant. Visiblement, ce n’est pas une cantine ordinaire, plutôt une popote de grande cuisine, repaire de milliardaires. Le quartier alentour est cossu, calme, presque désert. Les voitures en stationnement sont rares. L’atmosphère n’a pas l’heur de plaire à ma compagne qui zieute à droite, à gauche, et tire un nez déconfit pendant que je m’apprête à payer le fiacre. — Señor, ce restaurant c’est très cher, souffle-t-il sur le ton de la confidence. Si tu veux, je vous conduis, toi et la señora, en un endroit où vous pourrez vous amuser plus qu’ici ! gouaille-t-il encore, ignorant les billets que je lui tends et finalement plus sensible au sourire enjôleur de ma compagne qu’à mes atermoiements. Moi, ce que j’en dis, hein ! Je m’en fous, je voulais faire plaisir, c’est tout, mais si maintenant on va ailleurs qui est moins cher, c’est tout bénef comme on dit, hein ! C’est pas que je suis radin, mais en Auvergne un « s’chou c’est un s’chou », alors si j’écoute mes gènes, je suis d’accord à 200 %. Mais faut pas croire, je sais aussi faire taire mon hérédité. La preuve ! Bon, encore… c’est pas que je sois vexé… non, non… mais néanmoins je suis un peu contrarié de cette connivence qui germe entre Christine et notre mentor. Bordel ! Réveille-toi mon lascar, tu es jaloux, va falloir te faire soigner. La voiture stoppe devant une gargote construite en bord de mer, l’effervescence ne ...
... peut pas être plus grande, ça grouille. La sono hurle un air de rumba. Le taximan gare son véhicule en double file, puis nous invite à le suivre. Le bonhomme trace la voie, fend la foule et nous conduit à son ami Paco, lequel à son tour fonce, bouscule, crie, gueule et nous dégotte un bout de table et assez de place pour poser nos fesses. Personne ne bronche, ni Christine, ni moi-même, nous sommes assommés, éberlués, infantilisés par cette prise en charge quasi maternelle, conduite au pas de charge. Je n’ai plus prise sur les événements. Je propose de payer José parce que c’est à peu près la seule initiative qui me vient à l’esprit. — Non, non, señor, pas maintenant ! Tu paieras après ! Tu m’appelles quand tu veux partir et je vous ramènerai à l’hôtel, toi et la señora, convient-il d’autorité en me tendant sa carte et soulignant du doigt le numéro d’appel, renouvelant du même coup ses recommandations avant de disparaître non sans avoir une dernière fois chapitré le gargotier pour qu’il ne nous oublie pas. Quel est ce traquenard ? Où est l’arnaque ? Je reste sur mes gardes. oooOOOooo La brise du large apporte des senteurs iodées, souffle une délicieuse fraîcheur. L’endroit tient à la fois de la guinguette, du lupanar et de la cantine. La sono hurle des airs de Salsa. Sur la piste, les couples enchaînent les passes. Des filles rodent en quête de pèze ou bien de foutre, va savoir ! Il me vient l’idée que certainement les deux genres, pute et nympho, fréquentent ces lieux de ...