1. L'amour au boulot


    Datte: 17/02/2020, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail plage, boitenuit, danser, voyage, amour, jalousie, noculotte, Oral pénétratio, amourpass, amourcach,

    ... désagréable impression de passer pour un « moujik ». Et puis zut ! Après tout ne suis-je pas un péquenot auvergnat ? Pourquoi le nier ? N’ai-je pas une petite ferme en Auvergne ? N’empêche que je détonne comme un chien errant parmi une nichée de Dalmatiens. L’Irlandais m’entraîne parmi la docte assemblée. Mes brodequins massacrent le parquet. La tournure des événements me désoriente assez. Toute cette armada m’impressionne et je suis bien incapable de retenir ou même de comprendre les titres et le rôle de chacun des membres. Je suis mal à l’aise mais ne m’en laisse pas conter pour autant et réponds coup pour coup, avec la même conviction, quel que soit mon interlocuteur, le balayeur de l’étage ou le PDG de la boite. Non ! Là, je charrie, mais on n’en est pas loin. Des nénettes, j’en vois, celles de la délégation, et d’autres de l’entreprise, nous discutons mais je n’ai pas le cœur ni la tête à badiner. Moi qui d’habitude frémis d’aise à la vue d’une silhouette féminine et fais la roue comme un paon à la moindre opportunité, me voilà terne, sans ressort et sans plus aucun esprit pour marivauder. Le soir, tout ce beau monde se sépare à des heures pas possibles, et je dois encore bosser quand je rejoins la chambre, alors pas question de batifoler. C’est tout juste si je me connecte une petite heure sur le site dont je vous ai parlé, Rêve de layette, histoire de me détendre. Tiens, ce soir justement, j’ai lu un récit qui m’a remué, comme c’est pas croyable. La Pervenche, ...
    ... l’auteure, elle m’a baladé de belle façon, que je sais plus où j’en suis. Sur le coup je note sec, mais j’ai du remords : ça vaut plus. Ouais, il faut le dire, heureusement qu’il y a ce site. Il est géré par un encadrement hors pair et c’est plein d’auteurs dignes du Goncourt ; ça vaut la première classe, c’est fou ce que ça me requinque, j’oublie chaque fois le boulot et les soucis. Ouais, assez des congratulations, je poursuis mon récit. Le cirque dure trois jours au terme desquels les types et les nanas rejoignent leurs pénates, les uns à Washington DC, les autres où bon leur semble tandis que moi, je suis vanné, mais je dois encore bosser une bonne quinzaine de jours et pondre un rapport dont l’acceptation conditionne ma rémunération. L’enjeu est pour moi tout à fait considérable parce que j’ai besoin de thunes. Mon ex m’a mis sur la paille. Bah, à tout prendre, c’est la partie la moins désagréable du boulot. Mon programme est tracé. Je vais flairer à droite, à gauche, et m’intéresser à tout un tas de trucs comme ceci, comme cela, à ma guise dans le délai imparti. Il est également prévu que je visite des établissements industriels et commerciaux un peu partout dans le pays, dans les environs de Mexico City et à León, Guadalajara, Saltillo, Matamoros et Ciudad Madero. Rien que la besogne habituelle, que je sais faire. Tout aurait été dans l’ordre des choses ordinaires si avant de partir, le team leader ne m’avait pas fourré deux experts stagiaires dans les pattes. Au moment, je ...
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