L'amour au boulot
Datte: 17/02/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
plage,
boitenuit,
danser,
voyage,
amour,
jalousie,
noculotte,
Oral
pénétratio,
amourpass,
amourcach,
... regimbe un peu pour la forme, parce qu’il me prend par surprise et qui plus est, à rebrousse-poil, mais au fond de moi-même je ne suis pas mécontent d’accueillir ces compagnons, surtout la jeune femme dont j’ai évoqué la plastique fort agréable plus avant dans ce récit. J’imagine que sa présence égaiera notre long périple laborieux. Dans la foulée, mon persécuteur croit nécessaire de mettre les points sur les « I » et pour faire bonne mesure, il m’explique deux ou trois petits trucs – j’aime bien ce mot, il est truculent – concernant mes conclusions attendues. Naturellement, ce ne sont que des recommandations, mais les ordres transparaissent en filigrane. En retour, j’ai grande envie de demander au monsieur si dans son immense bonté il veut bien aussi rédiger mon rapport, mais je n’ai pas le culot. Il faut dire que la langue de Shakespeare m’est moins familière que celle de Molière. La spontanéité en prend un coup quand on n’est pas doué pour les langues. Le résultat est insidieux, ça me châtre, et un castrat, comme les ministres, ça ferme sa gueule. Je ferme ma gueule. Les langues de vipère sont sans doute plus agiles, elles vont dire que je ménage mes intérêts. Et alors ! Quand bien même ! Qui d’autre le fera à ma place ? En plus, ce n’est même pas vrai. Na ! Dans des circonstances semblables, il m’est souvent arrivé de me rebeller. Dans le milieu, je passe pour n’en faire qu’à ma tête, alors ! Hein ! Basta ! Non, le truc – ah ce mot sublime, le truc qui a plus que tout ...
... désamorcé ma résistance, c’est la nana, la jeunette, qui a rappliqué pour dire son contentement d’être de l’expédition, et du coup j’ai ravalé le sermon que je m’apprêtais à débiter malgré mon langage imagé. Un bien mauvais pidgin cela dit. L’entreprise a bien fait les choses, accompagnateurs de première classe, hébergements et moyens de locomotion de premier ordre. Quand cela est compatible, nous intercalons des intermèdes culturels et touristiques. Les experts stagiaires sont ravis. Casey est un jeune homme de racines néerlandaises, placide, très gentil et bien de sa personne, originaire de Trinidad et Tobago. Il vit ordinairement à Washington DC, tout comme sa collègue Christine. Celle-ci est de nationalité belge. Elle ne me laisse pas indifférent, tout le contraire, mais j’ai bien quinze ou vingt ans de plus qu’elle et les rares sourires dont je suis gratifié ne me semblent plus aussi avenants qu’au premier jour. La raison ne m’échappe pas. Notre séduisant accompagnateur brille de mille feux et éclipse d’un seul coup le modeste ascendant dont je tirais bénéfice. C’est un jeune Mexicain, élégant, beau, extrêmement brillant, parfaitement à l’aise en anglais et en français autant que dans sa langue maternelle. Le charme latino subjugue tout le monde, et moi itou. Plus que tous les autres, la jeune femme n’a d’yeux que pour lui, et sans en prendre conscience, du moins c’est ce que je veux croire, elle m’utilise comme faire-valoir afin de se faire mousser. Pour éblouir, la ...