1. Chambre 212


    Datte: 17/02/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, ffontaine, Oral tutu,

    Je suis arrivé le premier. Un hôtel sans charme dans endroit informel. Une zone comme il en existe trop. Il y a maintenant des semaines que nous flirtions comme des adolescents qui ont peur de se faire surprendre par leurs parents. Des endroits toujours loin de chez toi, chemins de campagne. Tu me parlais beaucoup. On s’embrassait… C’était la première fois qu’un autre homme que ton mari te serrait dans ses bras depuis votre mariage il y a vingt ans… Tu avais aimé cet homme plus que tout ; la vie avait usé votre histoire : des corps qui ne se reconnaissent plus, des mots vides de leur sens. Un jour, tu avais découvert qu’il te trompait. Blessée au début, tu avais fini par trouver cela presque normal. Votre lit ne dansait plus depuis longtemps, alors où était le crime ? Il ne cherchait pas à t’humilier ; il restait discret. Votre vie quotidienne était douce. Pour tous, un couple sans histoire. Cela faisait cinq ans que l’on se connaissait ; deux collègues de bureau parmi tant d’autres. J’aimais te regarder. J’aime laisser mes yeux se promener sur une jolie femme. Aucune raison pour moi de tenter quoi que ce soit pour te séduire. Tu me semblais une femme mariée épanouie et heureuse. Je n’avais pas envie de bousculer ton harmonie. Il a suffi d’une circonstance… Il y avait un pot organisé à la boîte pour fêter Noël. Comme souvent à cette période de l’année, une grève des transports était annoncée. Notre DRH avait demandé à ceux qui le pouvaient de raccompagner les collègues. En ...
    ... consultant les personnes cherchant une voiture et habitant vers chez moi, j’ai eu la surprise de voir ton nom. Immédiatement je t’ai envoyé un petit mail pour te dire que tu pouvais profiter de la soirée ; je me ferai un plaisir de te déposer. Même si je n’avais aucune arrière-pensée, la perspective de te ramener à ton domicile au milieu de la nuit me procurait réel plaisir… ______________________ 18 décembre. Tout le monde se retrouve dans cette grande salle, un peu impersonnelle mais décorée pour la circonstance. Je te repère rapidement. Je te confirme en trinquant que je suis ton taxi du soir… Et puis nous voguons de groupe en groupe. J’ai tout de même noté que tu es particulièrement élégante ce soir. Une robe noire, sage mais fermée par nombre de petits boutons… La soirée s’est écoulée dans la bonne humeur. On se croisait de temps en temps. Vers une heure, tu es venue me voir pour savoir vers quelle heure tu voulais partir. La salle se vidait et je t’ai donc proposé de rentrer. Le temps de récupérer ton manteau, nous étions dans ma voiture. Je savais que nous en avions pour environ une demi-heure, je conduisais doucement. Notre conversation était agréable, banale au début, elle était devenue très vite plus personnelle. Moi qui te croyais heureuse, je devinais que tu n’étais pas pressée de rentrer. Le temps est passé très vite. Je me suis garé devant ton adresse. Aucune lumière dans cette ruelle calme. Je pensais que tu allais très vite regagner ton foyer. Au lieu de cela, ...
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