1. Chambre 212


    Datte: 17/02/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, ffontaine, Oral tutu,

    ... prendre ton après-midi, après-demain ? Sans même consulter mon agenda, je t’ai répondu oui. Tu m’as tendu la carte d’un hôtel… — Réserve une chambre. Avant même que je réagisse, tu disparaissais dans l’allée de ta maison. J’étais surpris. Il s’agissait d’un hôtel d’une zone industrielle à l’autre bout de la ville. Moi qui rêvais de t’accueillir chez moi pour notre première fois, j’étais désarçonné. Pourquoi ce choix ? Dès le lendemain, je réservais une chambre ; même si je souhaitais la plus belle de l’hôtel, elles étaient standard, fonctionnelles ! Dans la voiture, je tentai de te faire changer d’avis. Rien à faire ! Tu voulais commettre l’adultère ainsi… Devant ma tête désabusée, tu te mis à rire… — Si tu as encore envie de moi après, nous irons chez toi. Accepte ce petit caprice. Pour toute réponse, je t’ai embrassée avec fougue. — À demain. Nous étions convenus d’arriver séparément à l’hôtel. Je me débrouillai pour arriver le premier, récupérer la carte. Dix minutes avant l’heure du rendez-vous, j’étais dans la chambre. Je t’ai envoyé un message : « Je suis arrivé ; je suis dans la chambre 212. Deuxième étage. Je t’attends. » Les minutes qui suivirent me parurent interminables… Je n’aimais pas cet endroit, et j’avais peur qu’il détruise ce qui était en train de naître entre nous. Derrière la fenêtre, je surveillai l’arrivée de ta voiture… Quand tu t’es garée, j’ai su qu’on ne pouvait plus reculer. Je t’ai regardée descendre de ton véhicule. Tu t’étais changée et avait ...
    ... enfilé cette robe noire… Nous en parlions souvent. Tu savais que je rêvais souvent de défaire tous ces petits boutons… J’attendais maintenant derrière la porte de la chambre que tu frappes… J’ai entendu ton pas… Trois petits coups. Tu étais devant moi. Tu es entrée sans un mot, tu as déposé ton sac et ta veste et tu es venue te réfugier debout dans mes bras. Ta tête sur mon épaule. Comme pour te rassurer. Je t’ai embrassée dans le cou ; des baisers d’effleurement. Je savais que je ne devais rien précipiter. Mes mains sont descendues le long de ton dos ; c’était plus fort que moi. Une envie irrésistible de caresser ton corps, de le découvrir… Tu t’es écartée de moi. Toujours habillée, tu as enlevé tes escarpins. Je te regardais, tétanisé… Tu t’es allongée sur le lit. Ta robe noire sur ce lit blanc ! Tu m’as fait signe de venir m’allonger près de toi et tu es venue te coller contre moi. Il n’y avait rien de sensuel dans ton geste, plutôt l’impression d’une petite fille qui cherche un abri dans des bras sécurisants. J’ai posé ma bouche sur ton visage, sur ton front, sur tes paupières. Tes yeux étaient fermés. Je me demandais même si tu n’étais pas en train de t’endormir… Et puis… Tes larmes ont commencé à couler…Très lentement… Je ne savais pas quoi dire. Je me suis un peu écarté de toi pour te regarder… Je suis venu embrasser tes larmes et poser un baiser sur tes lèvres… — Tu veux t’en aller ? Tu as ouvert les yeux. — Surtout pas ! Laisse-moi le temps.— Explique-moi tes larmes.— ...