1. 53.6 Retrouver Jérém.


    Datte: 19/02/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... n’a pas allumé la lumière. Le petit espace est faiblement illuminé par la réverbération de l’éclairage public filtrant à travers les vitres opaques d’une petite lucarne au-dessus de la porte d’entrée. Jérém s’est arrêté en bas de l’escalier, le dos appuyé contre le mur. Il me regarde fixement. Sa respiration est rapide, le mec a vraiment l’air fatigué. Je sens les relents de son haleine chargée d’alcool. Le silence s’étire pendant de longues secondes. Jusqu’à ce que le bogoss ne se charge d’annoncer clairement la couleur. « Suce-moi ! » fait-il en dégrafant la ceinture et en ouvrant sa braguette, laissant apparaître son boxer blanc moulant le relief de sa queue, insoutenable invitation au plaisir. « Ici ? » je m’étonne. « T’es venu pour ça, non ? Ici ou ailleurs, une pipe c’est une pipe ». « T’es sûr de ton coup… ? » « Ecoutes, soit tu me suces là et maintenant, soit tu te casses… ». Envie furieuse d'être à ses pieds, à ses genoux, d'avaler sa virilité conquérante, jusqu'à la garde, jusqu'à m'en étouffer, de le laisser me dominer avec ses coups de reins puissants et sauvages, le laisser se défouler sans limite et sans retenue, jusqu’à avaler son jus brûlant. Envie de lui comme c’est pas possible. Un instant après je suis à genoux devant lui ; je surmonte avec une relative facilité la crainte de nous faire gauler et je finis par trouver rapidement la situation plutôt excitante. Je pose mes mains sur son pantalon pour le descendre sur ses hanches ; j’approche de près le relief ...
    ... de sa queue bien dessiné sous le boxer. Elle est encore au repos et je la titille avec ma langue à travers le coton. Je la parcours avec mes lèvres, j’enserre le gland, je le masse doucement, puis plus fermement, je sens sa puissance de mec se réveiller petit à petit. Je me décide enfin à tirer sur l’élastique du boxer pour dégager lentement la bête : je ressens comme une décharge d’un millier de volts à ce simple contact, à ce simple geste. Dès qu’elle apparaît, là, devant mes yeux, à quelques centimètres de mon nez, belle, engagée sur la voie d’une magnifique érection, dégageant une petite, typique odeur de mec, je me sens secoué et retourné comme si j’étais touché par la puissance de la foudre. Et lorsque ses mains saisissent ma tête, lorsque son bassin avance pour forcer le passage de mes lèvres, lorsque je sens la puissance de sa virilité prendre possession de ma bouche, la remplir, l’envahir, j’oublie la dureté de ses mots, de son regard, la cage d’escalier, mes inquiétudes. Ses mains enserrent fermement ma tête de part et d’autre, ses coups de reins s’enchaînent, puissants, rapides, tellement profonds que son gland arrive à taper à l’entrée de ma gorge. « Tu aimes ça, hein, tu es vraiment une salope… t’es venu me chercher pour que je t’étouffe avec ma queue, tu es venu pour te faire baiser… » je l’entends me balancer. Je reconnais à l’éraillement de sa voix son état d’alcoolémie avancée. Non, mon Jérém, pas vraiment… enfin, pas que… bien sûr, une partie de moi jubile, ...
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