1. La Muse (19)


    Datte: 19/02/2020, Catégories: Hétéro

    ... toi, et avec sa minijupe… Ah, si j’étais plus jeune ! — Regardez-la bien, et vous devinerez qu’elle n’a ni culotte, ni soutien-gorge : je lui ai interdit d’en mettre. — Mais pourquoi tu fais ça ? — Pourquoi ? Parce qu’elle me l’a demandé, tout simplement. — Donc, si je te demande de te mettre toute nue, là, maintenant, tu le ferais ? — Oui. Je le fais ? qxwqyyva J’ai commencé à me lever, mais Georges me rattrapa par la main et me força à m’asseoir. — Et que comptes-tu faire pour me donner de l’inspiration ? — Des surprises ; beaucoup de surprise, très chaudes, très, très chaudes : des choses que vous ne soupçonnez même pas. — Eh bien, tu me parais bien sûre de toi ! s’exclama monsieur Georges. — Vous verrez par vous-même. Vous connaissez le salon de la littérature érotique ? — Oui, naturellement. Je comptais m’y rendre, et tu vas m’y accompagner. — En tant que muse, bien sûr. Et avec Caro ? — Oui, si Francis veut bien la libérer ; vous serez mes invitées. — Comment irons-nous à Paris ? — Paris en voiture me fatigue, à moins que tu te sentes de conduire dans Paris. — Moi, conduire à Paris ? Vous n’y pensez pas ! Nous ne pourrions pas y aller en train, plutôt ? — C’est d’accord. Tu t’occupes de préparer vos affaires ; moi, je m’occupe du reste, et je voudrais que vous passiez chez moi toutes les deux. — Pour faire quoi ? — Là, c’est ma surprise… Francis nous accorda un congé à Caro et à moi ; nous sommes allées chez monsieur Georges. Dans le salon qui était presque bien rangé, ...
    ... il avait disposé sur un portant une quantité de robes impressionnante. En les voyants, je savais à qui elles appartenaient ; il me le fit savoir à demi-mot. — Caro, à poil et essayage ! ordonnai-je à ma muse. Nous les avons toutes essayées et avons sélectionné quatre robes de soirée et quatre autres plus légères, mais surtout très courtes ; il approuva notre choix et nous dit, l’air satisfait : — Vous allez être parfaites ! — Monsieur Georges, cette situation a l’air de vous faire plaisir et de vous amuser. — Tu as tout compris, Jennifer : j’ai l’immense bonheur d’avoir, à mon âge, deux magnifiques créatures. Et comme je te l’ai dit, je vais me faire un caprice d’artiste ; tu te souviens ? — Oui, complètement. — J’ai bien l’intention de faire mourir d’envie certains de mes confrères mais non moins amicaux concurrents qui se vantent d’avoir la muse plus belle et la plus extravagante que toutes les autres réunies. — Nous verrons bien ; on part quand ? — Nous sommes mercredi ; disons… vendredi, et retour lundi ; nous verrons. Je ne veux pas de vous pendant ces deux jours, le temps que j’organise ça, trancha-t-il. — Bon, puisque monsieur Georges ne veut plus de nous, retirons-nous. Viens, Caro, répondis-je d’une façon théâtrale. — Pardon, Mesdemoiselles, auriez-vous la gentillesse de bien vouloir porter ces robes au pressing ? Dites que c’est pour moi, ils comprendront, reprit-il aussi théâtralement. — Bien, maître. Nous avons déposé les robes et sommes rentrées toutes les deux, ...