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Bourgeoisie provinciale
Datte: 19/02/2020, Catégories: fh, fplusag, fagée, pénétratio, fsodo, intermast, Voyeur / Exhib / Nudisme bain,
... vraiment à faire. — Bonjour, qu’elle me fait, en ajoutant un signe de la main.— Bonjour madame. A y bien regarder, elle est certainement plus vieille que je ne le croyais au départ, sans doute plus près de la soixantaine, le visage fortement buriné et les traits tirés, avec un je ne sais quoi d’inflexible dans le regard. — D’où venez-vous jeune homme ? Vous êtes ici dans une propriété privée. C’est bien ma veine… Ce coin perdu en pleine nature et c’est privé, on aura tout vu ! — Euh… Je m’excuse, je ne savais pas… Toujours avec la même voix cassante : — Avant de vous baigner, vous auriez pu me demander.— Je suis vraiment désolé Madame mais…— Allez, n’en parlons plus, tenez-vous le pour dit. De toute façon je vous accorde mon autorisation, vous pouvez patauger tant que ça vous plaît. Et la voici qui se lève et fait mine de s’en aller. Puis de se retourner : — Ah si, quand vous aurez fini vos ablutions, passez donc me voir, ça me fera plaisir. J’habite sur l’autre versant. Là-bas, la maison juste derrière les arbres. Et cette fois-ci de s’éclipser. /---/ Je ne peux pas dire que la perspective de me retrouver face à face avec une vieille femme sévère m’enthousiasmait vraiment, je me demandais bien qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui raconter ! Mais bon, par politesse, il fallait bien souscrire. Ainsi donc, à l’heure de l’apéro, je me pointe en short dans sa gentilhommière. Elle m’ouvre carrément en tenue de soirée, jupe et tailleur, chemisier divinement brodé, maquillée, ...
... pomponnée, le grand jeu quoi. J’ai vraiment l’air d’un con en baskets mais, désolé, j’avais oublié de mettre mon smoking dans mon sac à dos. — Voyons, entrez donc, jeune homme. Le cadre est cossu, un intérieur bourgeois, moellons, poutres apparentes, la grande classe, à me débecter ! — Asseyez-vous, je vous prie… Que désirez-vous prendre ? Vodka, coktail… Mon défunt mari adorait le bourbon, c’est sans doute ce qui l’a tué.— Mais vous vivez toute seule ici, dans cette vallée ?— C’était notre havre de paix, à Georges et à moi, et je ne voudrais pour rien au monde le quitter. Quand je serai vieille et impotente, on verra, mais en attendant, tant que je suis valide, je veux y rester.— Mais vous n’avez pas peur des rôdeurs, des brigands, des malotrus ?— Vous êtes le premier inconnu que je vois dans les parages depuis deux ans, il faut vraiment le vouloir pour s’en approcher… Sinon les gens du village viennent souvent me rendre visite, histoire de faire trempette. C’est vrai que c’est un coin agréable et reposant… Vous aimez Litz, Bramhs, Tchaïchovsky ? Ca ma vieille, je n’en ai pas la moindre idée. Comment lui expliquer que j’aime les rocks bien grinçants, les musiques alternatives et les murs de guitares ! Est-ce que je lui demande moi de choisir entre PJ Harvey et Oasis ? Est-ce que je lui parle du "Prehistoric Futur" de Can ou des "Fondements bruitistes". J’ai presque envie de lui répondre André Verchuren, rien que pour me marrer, mais après tout chacun à droit à son respect. — ...