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Bourgeoisie provinciale
Datte: 19/02/2020, Catégories: fh, fplusag, fagée, pénétratio, fsodo, intermast, Voyeur / Exhib / Nudisme bain,
... Vous plairait-il de rester pour dîner ? Je ne prétends pas être bonne cuisinière mais du moins ça vous changerait de la boîte de corned-beef.— C’est que, heu, dans cette tenue…— Allons, jeune homme, je sais ce que c’est que le camping… Je suis chez moi, ce n’est pas pareil. Vraiment, ne faîtes pas de chichi, si vous voulez rester, ce sera avec grand plaisir, je vous trouve très sympathique. Et voilà, j’accepte. Elle me propose de me doucher pendant qu’elle prépare le repas. La maison est luxueuse, d’excellente facture, excellentes prestations comme dirait le vendeur. Meublée avec un certain raffinement, aucune surcharge, pas de mauvais goût, un luxe tout en nuances, le charme discret de la bourgeoisie provinciale. Elle a tenu à me prêter les habits de son ex-mari. Nous faisions à peu près la même taille semble-t’il. Elle a choisi un pantalon décontract’ et une veste de sport : Je me demande vraiment à quoi devait ressembler le reste de la garde-robe du malheureux défunt ! Toujours est-il que j’impression d’être un pingouin et de me dandiner sur la banquise… La nourriture est exquise, elle a mis les petits plats dans les grands et a sorti une bonne bouteille, au bas mot une demi-brique dans un grand restaurant, le top des tops, il faudra que je revienne fracturer la cave ! Finalement nous devisons de choses et d’autres, elle adore la littérature, classique ça va de soit mais connaît également les grands romanciers ricains, les géants, ceux auprès desquels nous ne pourront ...
... jamais être que de pâles reflets. Plus étonnant, cette vieille taupe lit Bukowsky, étonifiant ! Puis elle m’entraîne sur la pente délicate des romanciers Sud-Américains. Comme ceux-là je ne les connais ni d’Eve ni d’Adam, je préfère accepter une autre petite cerise à l’eau de vie et l’écouter parler. /---/ Il doit bien être une ou deux heures du matin, le temps a passé très vite… Lorsque dans le flot de la conversation j’entends cette révélation vraiment surprenante : — … d’ailleurs à tout âge on a des envies, de moins en moins faciles à satisfaire. Et moi, à 60 ans j’ai toujours envie de faire l’amour avec un jeune homme beau, vigoureux et puissant. J’ai toujours envie qu’il me prenne sauvagement et qu’il me baise comme une pute… C’est vrai que depuis un certain temps j’avais décroché et n’écoutais pas mais soudain, en l’entendant, j’ai relevé la tête pour m’apercevoir qu’elle me fixait avec des yeux étrangement pétillants… Qu’avait-elle dit ? Elle avait dit ça ? Merde, j’ai fait le calcul, j’aurais presque pu être son petit-fils. Or cette bourgeoise bon teint avait soudain envie qu’il se passe quelque chose entre nous… Je n’arrivais encore pas à y croire, je me pensais victime d’une hallucination. Réveille-toi Seb, tu n’es qu’un vaurien, pourquoi veux-tu qu’une femme BCBG s’intéresse à toi. Sentant sans doute mon trouble et les doutes qui m’assaillaient, elle s’était soudain arrêtée de parler comme pour mesurer ses effets. Puis, consciente de sa force et de mes incertitudes : — ...