Pagaille ! - Histoires de Sexe

Pagaille !

... l’as bu, mais après avoir enlevé la bouteille, bien sûr. Puis tu la remise et tu as fait des va-et-vient en cherchant à me faire jouir.— J’y suis arrivé ?— Non parce que je préfère ta bite. Voilà, tu es content ?— Pas tout à fait. Tu as oublié quelque chose.— Ah oui, tu m’avais attaché les mains dans le dos avec cette paire de menottes que nous avions achetée dans le sex-shop près de la gare.— Et…— Et tu m’as laissée mariner une heure avant de daigner me baiser. Ça te va, maintenant ?— Ça me va. Il veut faire croire qu’il est mon propriétaire ? Attends un peu, mon bonhomme ! — Bon, à toi Mickaël, maintenant. Vérité ou action ?— Action, parce que si je dis vérité tu seras de mauvaise foi.— Il te reste un fond de champagne, bois-le entre les lèvres de Bénédicte. Bénédicte sourit, se lève, prend une gorgée de champagne dans le verre de Mickaël et attend, la bouche fermée. Mon cher et tendre se lève à son tour. Pendant leur baiser, le champagne semble passer à plusieurs reprises d’une bouche à l’autre. Puis ils avalent en riant. — Voilà, ma chérie. Contente ?— Non, je pensais aux lèvres d’en bas. Tu veux bien, Bénédicte ?— C’est-à-dire… Ici, devant vous ?— Tu es naturiste, non ?— Ça n’a rien à voir ! Enfin, puisque tu insistes…— Hypocrite, va !— Ça va mouiller la moquette.— Elle séchera vite, et le champagne ne tache pas. Bénédicte se trousse jusqu’à la taille et se couche sur le dos, au pied du canapé. Mickaël, à genoux, fait couler un filet de champagne entre les petites ...

... lèvres du minou tout glabre de Bénédicte et se met à lécher, un peu plus longtemps que nécessaire. Ils ont l’air d’apprécier cela, et vivement ! Ils se relèvent enfin. L’apéritif est terminé, il faut passer aux crêpes. Je les place dans le micro-onde. Mais il faudra bien boire quelque chose. Si Mickaël croit que son gage est terminé, il se trompe lourdement. — Il y a des bouteilles de cidre dans la cave. Mickaël, tu vas en monter trois. Qui veut accompagner Mickaël ?— Moi.— Ah, ça t’a donc bien plu, Bénédicte !— Pardi !— Bon. Va avec lui. Sans ta chemise, évidemment. Et toi, Mickaël, sans ce boxer. Mettez quand même des savates pour ne pas vous salir les pieds. Je fermerai la porte et je ne l’ouvrirai qu’après avoir constaté que tu ne banderas plus, Mickaël. Allez ! Par le judas, je les vois attendre l’ascenseur. Bénédicte frissonne un peu. Nous retournons dans le salon. Virginie me demande si je pense qu’elle va le branler dans l’ascenseur, en ajoutant que ce serait bien dommage quand même. — Ils se débrouilleront ! Il te plaît, mon mec ?— Eh bien, c’est-à-dire… Enfin, je ne vous imaginais pas comme ça, tous les deux.— Moi non plus. Les événements décident. La neige est un puissant aphrodisiaque.— Je l’ai remarqué l’année dernière, confirme la jeune Anne-Laure.— C’est dans la neige que tu l’as perdu ?— Qu’est-ce j’aurais perdu dans la neige ?— Ton pucelage.— Oh non, c’était bien avant, dans une crique sauvage, sur le sable. Elle est radieuse en y pensant. Nous aussi, par pure ...