1. Solstice d'un fleuve


    Datte: 26/02/2020, Catégories: f, ff, ffh, inconnu, enceinte, fépilée, vacances, bain, voyage, collection, amour, miroir, vidéox, odeurs, ffontaine, Masturbation Oral fgode, jouet, lavement, uro, BDSM / Fétichisme nostalgie,

    ... tourner ensuite vers le ciel en étroite communion avec les éléments qui nous entourent. Les gouttes de sang qui se mélangent à la pluie forment une boue irriguant la terre d’une eau fertilisante, puis s’écoulent vers la Loire. Cette contribution alimentera l’Océan d’une offrande indispensable. Pendant cette caresse buccale, une rafale plus puissante que les autres éteint soudain les lumignons. Dans l’obscurité complète, j’entends un cri aigu de jouissance, sans retenue, à pleins poumons. C’est l’éternelle clameur d’une femme saisie par la volupté. Je la sens partie dans une extase dans laquelle son corps humide fusionne avec la terre. Le temps n’existe plus. L’eau salée et parfumée s’écoule par sa fente ouverte comme une blessure de joie et se mêle à l’ondée. La voix se joint au vent pour produire un chant étrange qui résonne et se perd dans les méandres du fleuve, comme un appel ou une Action de grâce. Je sens ses muscles se contracter fortement, ainsi que le vagin dans lequel j’ai glissé un index et un majeur afin d’en stimuler la face avant, le point G. L’homme à genoux n’a pas encore épuisé son désir qui est ranimé par la symphonie orgasmique. Sa main droite saisit fermement sa verge et il se masturbe dans le but d’étaler son sperme sur les seins de sa belle. Son intense odeur de fauve ne m’attire pas, mais me surprend et me trouble. Je me souviens soudain du jeune routier anglais croisé à la cafétéria de l’autoroute : la même masculinité qui me déroute, mais ici, ...
    ... alliée à un cadre pacifique et accompagnée d’une autre femme. J’entends une respiration profonde et saccadée au moment où il éjacule en un court sanglot de substance virile, aidé par sa partenaire qui titille les bourses du bout des doigts. En l’absence totale de lumière, je perçois étrangement le couple par la chaleur infrarouge que leur corps émet sur ma peau, et par des sons infimes, mais révélateurs. La lourde goutte que le phallus exsude s’écrase exactement sur la pointe d’un tétin pour exploser en centaines de larmes. Longuement, les mains d’hommes auxquelles se joignent les miennes tartinent les mamelons d’une fine couche de semence que lave doucement la pluie fraîche. Cela procure à la femme de douces sensations qui prolongent son état de béatitude charnelle. Elle est couchée sur le dos, à demi enfouie dans la boue, dans un état de total abandon, tous muscles relâchés, bras et jambes en croix, et ne craint pas de soulager sa vessie en un murmure urinaire. L’averse vient de cesser, et dans une trouée nuageuse, la lune apparaît d’une clarté soudaine, révélant les roseaux et les herbes hautes qui nous entourent, nous éclairant tous les trois, dénudés, maculés de limon noir. Les deux amoureux disposent d’une réserve de bois sec à l’abri d’une bâche, ce qui leur permet d’allumer rapidement un feu pour nous réchauffer. Ils sont fatigués, repus de leurs ébats nocturnes et s’endorment rapidement, enlacés tendrement sous une couverture de laine. Fascinée par la candeur de leurs ...