Dodge the dodo
Datte: 26/02/2020,
Catégories:
ff,
intermast,
Oral
tutu,
ecriv_f,
La nuit est chaude, un peu trop même. Je sors de la douche. Je pense à toi. Je vois mon ventre musclé… à part mes tongs et ma serviette nouée autour de la taille et qui me descend jusqu’aux chevilles, je suis nue ; je sens ma peau douce. Je souris de me sentir une peau de velours. Mes seins nus ont l’air heureux, libres de ce soutif qui ne fait que les écraser, non par leur grosseur mais par leur forme, très ronds. À la lueur de mon ordinateur, ma peau paraît légèrement halée, c’est joli ! Je vais bientôt éteindre cet écran que j’ai allumé voilà plus de 14h, me lever, traverser le salon pour aller à la cuisine, ouvrir le frigo, sentir cette fraîcheur sur mes seins qui certainement vont durcir, me descendre une demi-bouteille d’eau, refermer le frigo, éteindre la radio dans ma chambre, fermer les volets et me glisser sous les draps. Je me roule une clope, attends un moment. Voilà, je l’allume. J’aime l’odeur assez épicée de ce tabac. L’émission de radio que j’écoutais est terminée, je viens de me mettre "Dodge The Dodo". J’ai envie de toi…comme la nuit dernière… Peut-être es-tu chez toi, l’as-tu mis toi aussi en t’allongeant sur le lit, écartant lentement les cuisses? Imitant mes gestes d’hier soir, t’offrant autant à moi qu’aux notes divines de ce piano et à l’ivresse de cette composition à trois, angoissante comme un premier rapport sexuel…avec la batterie en fond, qui tient le rythme, ajoute une note à chaque mesure, la contrebasse qui te fait vibrer jusqu’au fond de ton ...
... sexe…Tu te souviens toi aussi? Laisse la musique entrer en toi, comme tu as laissé ma main… Rappelle-toi… Le morceau attaque assez fort. Comme moi. Autant la main gauche du pianiste se fait lourde sur les accords de basse, autant mes gestes sont rapides pour t’arracher tes vêtements, que je déteste : ils te cachent à ma vue. L’ouverture du Charley figure parfaitement le bruit de tes vêtements qui volent, qui tombent à terre. Te voilà enfin sous mes yeux gourmands. Ta peau claire et frémissante, tes muscles tendus et fins, comme tes cheveux que je détache : j’aime à les voir couvrir ainsi tes épaules. Je ne t’ai toujours pas parlé… pas un seul mot. La musique sera ma voix. Ton regard bleu et presque perdu, la contenance que tu essaies de trouver, nue au milieu de ma chambre, tout cet espace que tu dois meubler par ta seule présence, toi si menue… Je me recule pour t’admirer. J’aime ton buste, tes jolis petits seins, ton ventre qui appelle les baisers, ta toison si discrète. Je me retiens de m’agenouiller devant toi, mes mains sur tes hanches que j’adore, t’attirant vers ma bouche. Mais je tiens bon. Je veux profiter de ta beauté. Le plaisir des yeux. Rien d’autre. Pour l’instant… Je me sens prédatrice, presque menaçante par mon regard. Ce soir je veux tout de toi. D’un bond, brusquement, je me rapproche et c’est sans mal que je te soulève, tes jambes se joignent sur mes hanches, je te porte jusqu’au lit, où je te jette presque. Les cymbales se multiplient, le piano monte. La ...