Croisements
Datte: 22/09/2017,
Catégories:
f,
h,
fh,
sport,
amour,
photofilm,
Oral
préservati,
pénétratio,
amourpass,
... ouvrions les mains, le monde y tiendrait. Il ne dit mot. Elle frissonna quand il referma si tendrement ses doigts sur les siens. Marion revit les mains de Raphaël ainsi effleurer la roche, au sommet de Sugiton… Elle ne voulait pas être apprivoisée, pas comme la roche. — On rentre manger chez moi ? proposa-t-elle pour fuir sa gêne. Le sentier en sens inverse au pas de course, trajet en voiture rapide durant lequel elle trouva Raphaël très excitant, ainsi concentré sur la route sinueuse. Une fois dans la ville, elle fit une chose qu’elle avait toujours estimée dangereuse : défaisant la braguette du gantier, elle le prit en bouche, le temps de remonter un long boulevard. Elle rit en voyant son sourire bienheureux quand elle reprit sa place avant l’entrée dans le rond-point. — C’était pour finir de me convaincre d’aller chez toi ?— Non, c’était pour m’assurer que le froid ne lui avait pas fait trop de mal ! répondit-elle, moqueuse. La chance fut de leur côté, il trouva à se garer rapidement. Quatre étages plus tard, Marion constatait qu’elle avait oublié de mettre le chauffage dans son appartement. — Tu sais, l’avantage de cet appartement, c’est l’impression de voyager : en hiver sur la banquise, en été au Sahara…— Je nous imagine assez bien dans une oasis déserte, obligés de vivre nus à cause de la chaleur… répondit le gantier en posant ses mains sur elle, remontant son pull pour sentir sa peau. Elle poussa un cri : — Tu as les mains gelées !— C’est pour le contraste, ma ...
... belle…— Salaud ! dit-elle en souriant. Elle aimait sa façon de rebondir. — N’empêche, j’ai jamais été attirée par les pingouins !— Et les manchots ? répliqua-t-il en cachant une main dans son dos et en la poursuivant de sa seule main froide à travers de l’appartement en riant. Ils arrivèrent dans la salle de bains, il referma la porte en prenant un air faussement menaçant : — Te voilà coincée… Tu es à moi ! Elle s’empara du jet de douche, tourna à fond les deux robinets et inonda le jeune homme en criant : — Un coup d’eau chaude, ça te refroidira ! Surpris, il s’immobilisa puis éclata de rire : — Marion, l’eau est froide !— Oh, pardon, dit-elle en redirigeant le jet vers la baignoire. J’avais peur de te brûler, alors j’ai aussi mis de l’eau froide… Il se pencha pour régler la température et fermer la bonde : — On prend un bain ? Quelques minutes plus tard, ils barbotaient comme des gamins dans l’eau brûlante. Ils jouaient à s’asperger, finissant d’inonder complètement la pièce en poussant des cris de joie. L’espace n’était pas grand, mais eux oui. Aussi Marion avait-elle placé ses jambes écartées au-dessus de celles du gantier. Parfois, quand la mousse du bain lui en laissait l’occasion, il pouvait apercevoir sa fine toison, ses hanches, son joli ventre qui semblait lui sourire. Qu’elle soit femme policée, maîtresse de ses gestes et de ses attitudes, ou nue dans un bain, échevelée et riant à gorge déployée, elle était d’une même beauté pour lui. — Raphaël ! cria soudain la jeune ...