1. Première nuit ; première journée


    Datte: 28/02/2020, Catégories: fff, fhh, poilu(e)s, bizarre, contrainte, Oral fantastiqu, fantastiq, Lesbienne

    ... moins mes sens ? Et cette langue, certainement humaine, car je sens les lèvres, qui sillonne mon visage, descend dans le cou, termine son sensuel périple sur la pointe de mon sein. Ce doigt qui me sonde toujours. Un autre qui agace mon clitoris. Je m’abandonne à ces flots de sensations, la tête me tourne à nouveau, est-ce du plaisir ou suis-je agonisante ? Dix mains peut-être affolent ma peau et mes nerfs, je crois sentir des bouches, des langues qui n’oublient aucun recoin. Ouvrir les yeux est douloureux : je perçois des êtres féminins, nus, de tout âge, souriants crois-je, qui me noient d’attention. Est-ce un plaisir suprême, un orgasme qui m’envahit durant des heures ? Comme Hylas, je m’évanouis dans l’eau au milieu des nymphes. ************** C’est une pièce du château. Certainement. Des draps de soie. Toujours cette lumière éclatante. Des restes de douleur et de plaisir au creux des reins.« Eh bien non, tu n’es pas morte ma fille ». J’ai dû le murmurer, car une voix de femme me répond : — Malgré les circonstances, je vous souhaite quand même la bienvenue, Lucy. Je n’ai rien de gracieux à dire, alors je réponds : — Comment connaissez-vous mon nom ?— Nous avons récupéré votre sac, et de toute façon, nos gardes connaissent votre existence depuis fort longtemps. C’est une humaine-louve qui me parle. Bien, me voilà fixée. — Travail très intéressant que vous avez fait. Très professionnel. Bien plus que d’autres chercheurs qui finirent… moins bien… Malheureusement, une enquête ...
    ... qui touche à sa fin. Il n’y a guère de choix : vous restez parmi nous, ou vous nous… quittez définitivement. Je comprends très bien. J’ai tout mon esprit. J’ai déjà vu, de loin, cette femme paraissant avoir la cinquantaine : la comtesse propriétaire du lieu. Une Ancienne. Je remarque à peine qu’elle n’est vêtue que très légèrement. Et moi, d’ailleurs, pas du tout. Je sais : nous sommes dans le gynécée, le quartier des femmes dont parlent certains vieux grimoires de lycanthropie. Style néoclassique, un peu solennel. — Tu es belle. Reste avec nous. Nous t’aimons déjà. Nous avons adoré te lutiner sans fin. Les autres attendent à la porte. Elles veulent t’aimer encore. Tu sais comme nous vous aimons… Comme les hommes, ces brutes qui ne pensent au sexe que sous la lune. Nous, c’est blanches et imberbes que nous nous volons le plaisir. La nuit ne sert qu’à nous alimenter de pauvres bêtes. Viens, le jour nous appartient ! Elle retire d’un geste le drap soyeux, me laisse nue à ses yeux. Sa main sonde mes jambes, s’attarde sur mon pubis : — Par horreur de notre condition animale, nous nous sommes permis de te retirer le moindre poil sans que tu n’en souffres. Je porte la main à mes cheveux, puis à mes sourcils… Ouf… — Et si je ne veux pas être comme vous ? Un soupir : — Nous nous en doutons et le percevons en toi. Nul ne peut te blâmer. Nous souffrons tellement. Peut-être, si tu abandonnais tout… Tu serais surveillée. Et en cas de manquement, tu sais, je pense, ce qu’il adviendrait…— ...
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