1. Mon voisin le polisson (2)


    Datte: 02/03/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Dans la nuit, ne trouvant pas le sommeil, je termine les deux-cent-cinquante-six pages de ce manuscrit. Je ne sais combien de fois je me suis faite jouir, une chose est certaine maintenant, je veux savoir ce qu’on ressent en étant punie, je veux connaitre ce que ressent une soumise. Dans ma tête tout n’est pas encore très clair. Cependant, plus je lis ces deux récits, plus l’envie de subir, de sentir ces plaisirs comme ces souffrances m’envahissent. Je reprends ma question du début de cette thèse. Mes doigts commencent à s’agiter avec frénésie sur mon clavier. Une, deux, puis dix pages et je continue encore un moment pour me rendre compte, en relisant, que je parle de moi, de mes plaisirs, de ce que je veux être, devenir, vivre. Je change le titre pour le remplacer par ; Désirs intimes, ouais, ça sonne mieux. Le soleil se lève déjà quand, au bas de la page, sur la gauche de l’écran, je lis page soixante et une sur soixante et une. Le nombre de mot est également très élevé, le nombre à six chiffres me fait frémir, presque jouir. Je sauvegarde tout, m’étend sur mon canapé. Hein ! Qui sonne ? Par l’œil de bœuf, je vois mon cher voisin. La tête encore dans mes rêves de soumise, je lui ouvre. « Oulla, j’en connais une qui n’a pas beaucoup dormi. » « Bonjour René, non, effectivement. J’ai lu toute la nuit et j’ai commencé ma thèse. » « Mais vous êtes folle ma petite. Changez-vous, je vous offre un bon déjeuner. » « Non, vous êtes gentil mais, là, je suis épuisée. » « J’insiste. ...
    ... » « Mon lit m’appelle. » « Ok alors. Enfin. Mais promettez-moi de ne pas travailler autant. » « Ce sont vos livres. » « Mes livres, je ne vous en ai donné qu’un ? » « La caissière heu...Catherine, oui, c’est ça, elle m’en a prêté un, votre premier publié. » « Zut, vous me l’aviez déjà dit et j’ai complètement oublié. La coquine, je lui dirais deux mots. » « Non, surtout pas. Je ne refuse que vous la disputiez. » « Certainement pas. Mais une petite menace de fessée ne lui fera pas de mal. » « Tout dépend comment elle sera donnée. » « Avec elle, seulement à travers son imagination. » « Oh, je vois. » « D’accord, pour vous, ce serait... » « Non, pas comme ça. Écoutez, je ne veux surtout pas me montrer impolie, mais je dois dormir et je vous promets de ne plus travailler si tard. » « Voilà une sage décision. Bye ! » « À plus ! » Dans mon lit, je tombe comme une pierre. Si je ne ferme pas mes yeux, c’est parce que quelque chose me tracasse. Il sait ce que ses livres ont provoqués en moi et j’en suis, maintenant, intimement persuadée. J’en suis à me demander si d’autres sont tombées dans ce piège divinement diabolique, cette femme sur le balcon peut-être. Après, c’est en rêve que je les imagine troublées, venir s’offrirent à lui pour d’infernaux et divins sévices aussi jouissifs que merveilleusement douloureux. À mon réveil, dans le milieu de l’après-midi, mon lit m’apprend tout de mes rêves vicieux. Que suis-je devenue, moi la blanche colombe comme aime à le dire mon père. Que ...
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