Mon voisin le polisson (2)
Datte: 02/03/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... terminer chacun de vos récits. Vous entendez, je veux tous les lires. Je veux faire ma thèse sur vous, vos textes. Je veux corriger vos mots, vos phrases, vos textes. Après, après seulement je viendrais, je serais celle qui teindra compagnie à votre héroïne. « Pardon ? » « Oui, vous avez très bien compris. Je viendrais à vous, comme cette femme que je sais sublime, l’autre jour sur votre balcon » « Merde alors. Mais je ne vous voyais que dessinée par mes mots et uniquement mes mots. » « Non, vous vouliez plus que ça. Je viendrais, je vous en fais serment. Avant, je veux terminer mes études, dire au revoir à ma liberté que vous garderez près de vous comme un bien précieux. » « Foutez-moi le camp d’ici. » J’ai tout posé, me suis levée, il pleurait sans que je ne puisse dire si c’était de tristesse ou de joie. Sans qu’il ne le voie, je prenais deux clefs USB. Une fois chez moi, je prenais la première. Il y avait trois textes terminés. Dans la suivante, également trois finis et un autre inachevé. Pourtant, avant tout, je fis une sauvegarde du tout dans mon ordi. La chose faite, je passais par-dessus la rambarde du balcon pour rendre les clefs USB, les trois. Une fois devant mon clavier, je terminais le premier manuscrit en jouissais quelque fois encore. Enfin, je le corrigeais sans changer le sens, ni quoi que ce soit qui puisse dénaturer le texte. Au contraire, je détaillais, perfectionnais, donnant encore plus de vérité. J’en oubliais de rendre le livre, celui qui fut ...
... publié. C’est seulement le lendemain, après une nuit de travail, que j’allais le rendre. Je me suis retrouvée en face de René. Il me prit par le bras, me fit sortir du supermarché. « Je veux m’excuser pour mon comportement d’hier, je me suis montré peu galant après vos aveux. Je m’en veux terriblement. Vous m’en voulez ? » « Non, aucunement. Je peux comprendre votre réaction. » « Merci alors. Maintenant, si vous me le permettez, voici deux cents, c’est pour le premier livre que vous avez corrigé cette nuit. » « Non, mais je ne l’ai pas encore terminé ! » « Prenez, c’est aussi une manière un peu simpliste de me faire pardonnez. Je vous en prie ma chère Mireille, ne dites pas non à un vieux fou. » « Vous n’êtes pas fou, vous êtes amoureux, oui, c’est bien plus simple si nous ne nous cachons plus nos sentiments réciproques! » « Pardon alors de vous les avoir si brutalement déclarés » « Je ne pardonne pas à celui qui me trouble, me prend sans me toucher, me fait jouir sans encore me toucher, à celui qui me touche au plus profond de la prude Mireille. Pourquoi pardonner quand il n’y a rien à se pardonner. » « Alors je ne suis qu’un vieil imbécile qui n’a pas compris ce qu’une jolie voisine lui disait le jour d’avant. » « Peut-être, peut-être. » « Donnez-moi ce livre, nous allons le rendre ensemble. » « Je veux bien. » Dans le magasin, devant Catherine, il lui rend le livre en me tenant fermement par la main. Je sens sa main devenir moite. Je me presse contre lui. Catherine est tout ...