1. Mon voisin le polisson (2)


    Datte: 02/03/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... suis-je maintenant, une chose est certaine, plus la prude et angélique Mireille croyant encore aux princes charmants. Si mon prince est charmant, ce qui est vrai, il est aussi un excellent manipulateur. Mais le fait-il exprès ou est-ce inconscient ? Cette question me hante à chaque fois que nous nous voyons maintenant. Le fait est que cette fois, c’est moi qui suis allé le voir dans son repaire. Repaire malsain pour qui n’aime pas cette forme d’amour qui peut unir deux personnes. Assise devant lui, je voudrais lui dire les dégâts qu’il a occasionnés sur cette prude jeune femme. Pourtant, je n’en dis rien, me contentant de lui expliquer ce que ce premier livre peur faire à une femme, sans me mentionner, me blindant derrière Mireille la prude, Mireille l’hautaine. Il m’écoute sagement, remplissant mon verre d’un pastis fait par un de ses amis, un délice. Puis, il se lève, son verre à la main, tel un prof, il raconte. Vous savez, ce que vous me dites-là ne m’étonne guère. En fait, c’est mon épouse qui m’a entrainé dans ce monde obscure. Si au début j’ai eu un peu de peine, ce fut une fessée et l’orgasme qu’elle en retira qui m’entrainait dans ce monde. Peu à peu, même si nous nous en tenions à des punitions légères, nous devions aller plus loin. C’en était devenu une sorte de drogue. Une drogue avec des limites, des règles soigneusement établies et très strictes. Après la légion, dans notre appartement, celui-ci, elle en vint à se comporter en une parfaite soumise. Puis, il ...
    ... y a eu ce cancer, en trois ou quatre mois ce fut terminé, elle rendait son dernier souffle dans mes bras. La longue traversée du désert commençait jusqu’à cet ami et sa fameuse phrase. Enfin, un matin, vous avez débarqué dans ma vie. La concierge m’avait raconté qui vous étiez. Elle vous aime bien, vous savez. Alors que je n’avais plus écrit une ligne depuis des mois, vous sachant près de moi, sans même vous connaitre, j’ai repris tous mes textes. Je l’avoue, je vous ai vue dans mes textes, près de mon Ernestine. N’y voyez aucun manque de respect envers vous, bien au contraire. Je ne vous drague pas, du moins pas en cet instant. Je vous aime à travers ce que j’écris. Je sais que je pourrais être votre père et c’est ce qui me freine de vous décrire entièrement dans mes textes. Je sais parfaitement le trouble que cela occasionne chez ceux qui lise mon premier roman. Catherine me l’a déjà suffisamment dit. Un homme aussi m’a raconté. Il m’a dit qu’en instance de divorce, il l’avait fait lire à sa femme. Depuis, ils sont unis comme jamais. Cette drogue qu’est cette forme de sexe les a envoutés. Voilà ce que je me devais de vous dire, vous avouer. Maintenant, si vous ne voulez plus me voir, je le comprendrais fort bien. Non, absolument pas. Ce que vous me dites en ce moment est la plus belle des déclarations d’amour qu’un homme puisse faire à une femme. Et puis, je veux continuer à vous lire. Vous parliez de drogue tantôt. Vos livres le sont pour moi. Je veux lire, corriger et ...
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